Prédateur
Autorisation de tirs pour les troupeaux « non protégeables»
René-Paul Lomi, directeur de la DDT en Lozère, a présenté le nouveau plan loup aux éleveurs du département, la semaine dernière.
Lors d’une conférence de presse, René-Paul Lomi a évoqué « la sédentarisation d’un certain nombre de loups » sur le territoire lozérien. « Il y a au moins deux loups mâles sur le Méjean », a-t-il ajouté, en se basant sur les résultats d’analyses génétiques. Ces derniers révèlent également qu’il s’agirait de loups européens. Quant à la rumeur qu’il y aurait des louveteaux en Lozère, « cela n’a pas encore été expertisé », a répondu le directeur de la DDT.
Des unités d’action
Celui-ci a ensuite présenté plusieurs zonages pour la Lozère. Le premier intègre une partie du département en « unité d’action ». Dans cette zone, où la présence du loup est avérée et où les attaques sont possibles, les tirs de défense seront accordés plus rapidement et selon une procédure simplifiée. La carte présentant les unités d’action n’a pas encore été rendue publique, mais le directeur de la DDT a annoncé qu’elle s’étendrait des causses jusqu’au sud de l’Aubrac à l’Ouest, et jusqu’à Saint-Flour-de Mercoire à l’Est. La partie du département protégée par le parc national des Cévennes reste hors unité d’action.
À lire dans le Réveil Lozère n°1212, du 6 juin 2013, en page 5.