Saint-Nectaire
Audit et cahier des charges pour le Saint-Nectaire
Saint-Nectaire
Le Président de la Chambre d'Agriculture a réuni les organismes concernés par le fromage AOC Saint-Nectaire pour faire un point sur les résultats d"un récent audit et préparer un plan d’action.

Le cahier des charges du Saint-Nectaire va amener des modifications importantes dans le système de production.
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Auvergne Agricole
Afin de mieux connaître la situation des exploitations laitières de la zone par rapport au nouveau cahier des charges, le Syndicat du Saint-Nectaire avec le soutien financier du Conseil Régional et des Conseils Généraux du Puy-de-Dôme et du Cantal, a fait réaliser un audit. En effet ce cahier des charges agréé par le CNPL en novembre dernier, est en cours de signature au ministère de l'Agriculture.
Les points à améliorer
Des adaptations seront nécessaires à un bon nombre d’éleveurs pour mettre leur système d’exploitation en conformité avec ce cahier des charges, dont 2 points amènent des modifications importantes du système de production :
Il s'agit de la nécessité :
• d’avoir 80 % des vaches en production nées et élevées sur la zone en 2012
• de nourrir les vaches laitières avec uniquement des fourrages de la zone et de limiter la ration complémentaire à 30%.
Obtenir des délais
L’ensemble des participants a souligné l’importance d’obtenir des délais pour ces différents points. En effet tous les partenaires sont d'accord sur la nécessité d'améliorer l’autonomie fourragère. Mais cela demande du temps pour faire évoluer une prairie et la rendre plus productive tant en quantité qu’en qualité !
Adapter ses pratiques
Bibiane Baumont de l'Ede a décortiqué les processus qui conduisent à une perte d’autonomie fourragère. Elle a proposé des itinéraires : fertilisation, date d’exploitation, mode d’exploitation…, permettant de retrouver une production fourragère de qualité avec une flore intéres- sante. La réussite passe par un travail en cohérence de l’ensemble des acteurs.
A noter qu'un plan d’action pour adapter leurs pratiques, sera proposé par l'Ede aux éleveurs qui souhaitent adhérer au cahier des charges du Saint-Nectaire.
Gérard Renard, président de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme a conclu: «la réalité de l’économie laitière est importante sur le département, il faut que les démarches techniques soient faites pour tous les producteurs de la zone Saint-Nectaire, mais aussi des autres zones AOC qui ont la même problématique. La cohésion et la réalité économique nous imposent de le faire pour tous les éleveurs du département."
Ils ont dit :
- Joël Achard, président du Contrôle laitier : « Il faut gérer les problématiques techniques avec les conditions de travail et encourager les gens à réfléchir sur les bâtiments. »
- Didier Bonhomme, membre de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme : « Il est important de rechercher de la convergence entre la réalité de nos élevages et le cahier des charges. »
- Denis Chauvet, président de l’Union des producteurs de Saint-Nectaire fermier: «L’évolution des pratiques sur les prairies n’aura un effet que dans 4 - 5 ans. Il nous faut obtenir des délais. »
- Gérard Renard : «On a besoin de maîtrise technique et de reconquérir l’autonomie fourragère, quel que soit l’usage des fourrages».
- Richard Roux, du Conseil Régional d'Auvergne: « Le Conseil Régional est très sensible à la liaison AOC territoire. Il est prêt à étudier la mise en place d’un programme ».
- Philippe Sellier de la laiterie de La Montagne : « La solution doit passer par une réflexion approfondie sur la technique. Nous avons besoin de délais .Si on veut de la puissance, il faut que toutes les A.O.C. travaillent ensemble ».
Les points à améliorer
Des adaptations seront nécessaires à un bon nombre d’éleveurs pour mettre leur système d’exploitation en conformité avec ce cahier des charges, dont 2 points amènent des modifications importantes du système de production :
Il s'agit de la nécessité :
• d’avoir 80 % des vaches en production nées et élevées sur la zone en 2012
• de nourrir les vaches laitières avec uniquement des fourrages de la zone et de limiter la ration complémentaire à 30%.
Obtenir des délais
L’ensemble des participants a souligné l’importance d’obtenir des délais pour ces différents points. En effet tous les partenaires sont d'accord sur la nécessité d'améliorer l’autonomie fourragère. Mais cela demande du temps pour faire évoluer une prairie et la rendre plus productive tant en quantité qu’en qualité !
Adapter ses pratiques
Bibiane Baumont de l'Ede a décortiqué les processus qui conduisent à une perte d’autonomie fourragère. Elle a proposé des itinéraires : fertilisation, date d’exploitation, mode d’exploitation…, permettant de retrouver une production fourragère de qualité avec une flore intéres- sante. La réussite passe par un travail en cohérence de l’ensemble des acteurs.
A noter qu'un plan d’action pour adapter leurs pratiques, sera proposé par l'Ede aux éleveurs qui souhaitent adhérer au cahier des charges du Saint-Nectaire.
Gérard Renard, président de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme a conclu: «la réalité de l’économie laitière est importante sur le département, il faut que les démarches techniques soient faites pour tous les producteurs de la zone Saint-Nectaire, mais aussi des autres zones AOC qui ont la même problématique. La cohésion et la réalité économique nous imposent de le faire pour tous les éleveurs du département."
Ils ont dit :
- Joël Achard, président du Contrôle laitier : « Il faut gérer les problématiques techniques avec les conditions de travail et encourager les gens à réfléchir sur les bâtiments. »
- Didier Bonhomme, membre de la Chambre d'Agriculture du Puy-de-Dôme : « Il est important de rechercher de la convergence entre la réalité de nos élevages et le cahier des charges. »
- Denis Chauvet, président de l’Union des producteurs de Saint-Nectaire fermier: «L’évolution des pratiques sur les prairies n’aura un effet que dans 4 - 5 ans. Il nous faut obtenir des délais. »
- Gérard Renard : «On a besoin de maîtrise technique et de reconquérir l’autonomie fourragère, quel que soit l’usage des fourrages».
- Richard Roux, du Conseil Régional d'Auvergne: « Le Conseil Régional est très sensible à la liaison AOC territoire. Il est prêt à étudier la mise en place d’un programme ».
- Philippe Sellier de la laiterie de La Montagne : « La solution doit passer par une réflexion approfondie sur la technique. Nous avons besoin de délais .Si on veut de la puissance, il faut que toutes les A.O.C. travaillent ensemble ».