Aller au contenu principal

Sommet de l'Elevage
Au Sommet de l’élevage, le ministre assure le service après-vente de la loi Egalim 2

Présent mardi au Sommet de l’élevage, Julien Denormandie a participé à une séance de questions-réponses
aux côtés de Grégory Besson-Moreau, député de l’Aube rapporteur de la loi visant à protéger la rémunération des agriculteurs,
de Sophie Beaudoin-Hubière, députée de la Haute-Vienne et de Michel Biero, directeur exécutif achat et marketing de Lidl.

Sommet de l'Elevage 2021 : responsables professionnels avec le Ministre Denormandie
Entretien sur le stand de la FRSEA avec les responsables professionnels.
© © S.C

" La loi Egalim 2 ce n’est pas une baguette magique mais c’est une recette que l’on doit utiliser ". C’est en ces termes que le ministre de l’Agriculture, en visite mardi à l’ouverture du trentième Sommet de l’élevage à Clermont-Ferrand, a qualifié l’esprit de la loi Egalim 2 visant à protéger la rémunération des agriculteurs, second volet d’une loi Egalim 1 qui, force est de constater, avait failli dans sa mission première. Premier ingrédient de cette nouvelle recette : le contrat assorti d’un prix dont le socle sera les indicateurs de coûts de production. Devant un parterre d’élus et d’agriculteurs, le ministre et les députés ont assuré le service après-vente d’une loi qui vient juste d’être adoptée (ndlr : lundi 4 octobre à l’issue d’une commission mixte parlementaire) mais dont les responsables professionnels veulent voir rapidement la concrétisation.


Contractualisation obligatoire : à partir de quand ?
Sur le calendrier, le ministre a indiqué l’entrée en vigueur de la non négociabilité des prix des matières premières agricoles à compter du 1er janvier 2022. L’obligation de contractualisation initialement prévue au 1er janvier 2023 pourrait quant à elle être avancée. C’est en tout cas le souhait de Julien Denormandie, " notre objectif est d’être prêt pour le 1er janvier 2022 de manière à envoyer un signal fort ". Interrogé sur la liste des produits éligibles, en matière d’élevage allaitant en particulier, le député Besson-Moreau a confirmé que les broutards entreraient dans le dispositif, avec la même nécessité d’achat a minima au coût de production dans le cadre des ventes pour l’engraissement. Confirmant que " la contractualisation est la base du dispositif ", le député de l’Aube a indiqué que " la loi a vocation à protéger l’agriculteur mais aussi les industriels et la grande distribution en apportant davantage de transparence à chacun ".


Les coopératives seront aussi concernées
Le périmètre de la loi inclut aussi les coopératives, comme l’a précisé le ministre de l’Agriculture, " dans leur statut ou leur règlement intérieur, elles peuvent prendre des mesures similaires sur les modalités de rémunération des producteurs ". Échaudés par une loi Ega 1 dont l’application n’a pas été suffisamment contrôlée, les agriculteurs ont demandé des garanties sur les sanctions. " Syndicalement, nous mettrons la pression pour que les services compétents s’assurent du respect de la loi ", a indiqué Michel Joux, président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes. " Nous sommes tous d’accord sur le texte. Il nous faut désormais nous donner les moyens pour qu’il soit bien mis en œuvre ", a conclu le ministre, précisant qu’il comptait aussi sur les parlementaires pour contrôler l’exécution de la loi.

 

 

Les plus lus

Gaec du Meyniel : du foin à l'abri par tous les temps

Cave d’affinage, séchage en grange... au Gaec du Meyniel à Crandelles, on a investi pour la qualité des fourrages, du lait et…

Trois hommes se tiennent debout
Passe de trois à la tête du RCAV

Jean-Vincent Gauzentes a souhaité s’entourer de deux coprésidents, Philippe Roques et Alexandre Vermeersch, pour structurer…

Groupe devant un nouveau aprc de contention
De l’eau à La Béliche ? Chiche !

Un collectif d’éleveurs a monté l’association d’estive de La Béliche, à Anglards-de-Salers, pour prétendre à des aides pour…

Vaches aubrac dans un pâturage de montagne
Le charbon refait parler de lui dans le Cantal

La préfecture du Cantal a confirmé un cas de fièvre charbonneuse sur une estive du Nord-Cantal tandis que sur la Margeride, c’…

Yoann Liaboeuf devant les deux robots de cette exploitation familiale.
"S'il n'y a plus de robot de traite, il n'y a plus de vaches sur la ferme !"

Au Gaec de l'Estrade, on n'hésite pas à faire appel aux nouvelles technologies pour limiter les astreintes quotidiennes des…

Les terres d'estives cantaliennes sont elles en danger ?

Propriétés rurales privées -  Une rave-party du côté de Clavières et un “squat” non autorisé au Fau... les terres…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière