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Attention à la fermentation du foin et aux incendies

2014 est une année particulière avec un déficit de soleil et une pluviométrie exceptionnelle. Les précipitations rendent compliquées l’organisation du moindre chantier de récolte ; il faut donc trouver le meilleur compromis pour organiser la récolte au champ et préserver la qualité nutritionnelle du foin ou de la paille.

Une récolte engrangée trop rapidement sera chargée en humidité, va chauffer et moisir. Pour récolter un foin de qualité, il est indispensable d’effectuer la fauche au moment où la météo annonce au moins deux jours de beau temps et une perspective correcte au-delà de ces deux jours ; il est également conseillé de couper dès le premier jour de la période. Autre préconisation permettant un séchage rapide et homogène : faner une ou deux fois par jour pour améliorer le séchage du foin au soleil et la circulation de l’air dans les couches de fourrage. Une teneur en eau trop élevée peut conduire à une fermentation et un échauffement anormal du fourrage. Cet échauffement est également une des causes principales d’incendie à la ferme. Mouillé ou mal séché, ce foin perd sa qualité nutritive, devenant un milieu très favorable au développement rapide de moisissures et de mycotoxines. L’inhalation de mycotoxines élaborées par les moisissures peut entraîner différents problèmes pulmonaires chez les hommes et les bêtes, lors de la distribution. Trente pourcents de la matière nutritive initiale est consommée par ces micros-organismes. Retenez également que les balles humides plus tassées, plus lourdes, peuvent être à l’origine d’accidents lors de leur manipulation. Pour éviter de tels risques, avant le stockage et quelle que soit la forme des balles (rondes ou carrées), il est primordial de s’assurer du bon séchage du foin en vérifiant le taux d’humidité des récoltes. Il est également essentiel de prendre toutes les précautions de nature à obtenir très rapidement un produit de qualité séché et conservé au sec. D’autant plus, qu’en cas de manque, l’achat de fourrage peut pénaliser l’équilibre financier de l’exploitation.

La suite dans le Réveil Lozère, page 11, édition du 2 octobre 2014.

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