“Apprendre pour comprendre”
Michel Monneret est le nouveau secrétaire général de la préfecture.

Michel Monneret a été nommé secrétaire général de la préfecture du Cantal. Marié, deux enfants, l’ancien directeur de cabinet du préfet d’Indre-et-Loire a pris ses fonctions lundi dernier. “Avant de me plonger dans les dossiers, je suis pour l’instant à l’écoute et à la découverte du territoire”. Né en 1967 du côté de Perpignan, Michel Monneret, bac C en poche, s’est engagé dès 1987 dans la marine en tant qu’apprenti marin avant de suivre la voie de l’aéronautique navale en tant qu’ingénieur. En 2002, l’homme change de cap et s’inscrit en cycle préparatoire de l’Ecole nationale d’administration à Bordeaux, Ena qu’il intègrera en 2004.
Ancien collaborateur d'Alain Juppé
Cette même année, Michel Monneret suit un stage de six mois auprès du maire de Bordeaux (Alain Juppé) avec notamment la conduite d’un projet de réorganisation des services de proximité. Les six mois suivants, il les passera aux côtés du préfet des Hautes-Pyrénées, organisant au passage la visite du pape à Lourdes. C’est en 2006 que Michel Monneret rejoint l’Indre-et-Loire en qualité de directeur de cabinet du préfet. Là, il s’attelle plus particulièrement à la direction de plusieurs opérations de protection de la population, mais aussi au financement des politiques de prévention (délinquance, sécurité routière, toxicomanie).
“Prendre le temps d’écouter”
Hors sa fonction, Michel Monneret aime “courir, nager et passer des moments en famille”. L’homme est également grand amateur de musique classique. Heureux de se retrouver dans le Cantal pour son nouveau poste, Michel Monneret a avoué “que les grands espaces finissaient par lui manquer”. Les paysages cantaliens l’ont déjà séduit, tout comme le théâtre de rue. “Je découvre le Cantal et le Massif central. Dans un premier temps, je vais aller à la rencontre des gens, je vais prendre le temps d’écouter pour avoir une bonne lecture du département. Tout ceci est nouveau pour moi, il va donc falloir que j’apprenne et que je comprenne, notamment l’élevage que je ne maîtrise pas encore parfaitement”, avouait-il.