Altitude affiche sans complexe ses ambitions pour ses adhérents
2007 a été la première année de plein exercice de l’union Altitude. Un groupe qui, malgré la conjoncture, veut s’imposer dans l’organisation économique.
“Le meilleur est à venir”
Une agriculture qui, pour le président, n’est plus une entreprise autonome mais un maillon de l’industrie alimentaire, soumis aux mêmes règles financières que les autres secteurs économiques dans un marché dérégulé marqué par la volatilité des prix. Un tableau prospectif peu réjouissant a priori pour les éleveurs du Cantal et du Massif central, dont la compétitivité est déjà entamée par des contraintes pédoclimatiques et d’altitude. Alors d’où vient cet optimisme ? De la certitude que l’activité agricole est justement en passe de devenir un enjeu stratégique prépondérant à l’échelle planétaire, que les spécificités raciales et les produits démarqués du Cantal et de ses voisins sont des atouts non négligeables, bien qu’à développer... et, surtout, qu’Altitude, de par la diversité de ses métiers, a de beaux jours devant elle.
Volontarisme
Et le président Chateau d’exprimer sans détours la volonté du groupe de prendre en main plusieurs dossiers : l’IGP Auvergne “qui tarde trop à aboutir”, les AOC fromagères “où il faudra que chacun assume ses responsabilités”… Un volontarisme qui semble vouloir faire écho aux critiques et scepticismes du passé. Jean-Pierre Chateau y répond aujourd’hui en mettant en avant la dynamique, la solidité et la solidarité de cette grande famille d’Altitude, avec un message : “Dans toutes nos activités, la famille (nos adhérents) passera toujours d’abord”.