Agricultrice : au Sénat, Christiane Lambert rappelle les enjeux
Le 23 mai dernier, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, a été auditionnée au Sénat en présence de Chantal Jouanno, présidente de la Délégation sénatoriale aux droits des femmes.
Statut, représentativité, formation et reconnaissance de leur métier : les agricultrices ont fait du chemin, mais la victoire est loin d’être actée. « Le mot “agricultrice” est entré dans le Petit Larousse en 1961 » : par ce rappel, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA entend illustrer le long combat des agricultrices pour voir leur statut reconnu. Pourtant, en 1988, c’est chose faite : « Grâce au travail mené par les agricultrices de la CNA et de la FNSEA, il y a eu un statut plein et entier pour les agricultrices », explique-t-elle, auditionnée par la délégation sénatoriale aux droits des femmes, le 23 mai. Le statut de conjoint collaborateur apparaît ensuite en 1999. La présidente de la FNSEA se réjouit également du fait que « les femmes ont désormais la possibilité de constituer un Gaec, groupement agricole d’exploitation en commun, avec leur conjoint ». Autre volet : la représentativité des exploitants agricoles. Christiane Lambert salue les progrès réalisés au sein de la FNSEA avant son accession à la tête de l’organisation. En effet, depuis six ans, « il a été décidé que lors des élections aux chambres d’agriculture qui sont des tests de représentativité, il y ait 30 % de femmes sur les listes ».
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1412, du 1er juin 2017, en page 7.