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Volontariat
Agriculteur et pompier en Lozère : s’engager devient plus simple

Dimanche 13 avril, une convention a été signée entre les pompiers et le service remplacement pour le département de la Lozère. Cette convention permettra aux agriculteurs qui souhaitent s’engager de se faire remplacer à moindre coût par le service remplacement. Une contrainte de moins pour les agriculteurs intéressés, et l’espoir pour les équipes de pompiers de Lozère de voir leurs effectifs grandir.

Samuel Solignac, éleveur depuis 2005 à Pradassous, sur la commune de Palhers, est sapeur pompier volontaire depuis 2001. Engagé alors qu’il était encore étudiant, il concilie aujourd’hui le volontariat avec son travail sur l’exploitation, géré en Gaec avec son frère Hervé, un élevage qui compte 400 chèvres laitières bio et 150 brebis viande BMC conventionnelle.

Il est l’un des 25 agriculteurs pompiers volontaires du département et pour lui, l’engagement semble aller de soi. Il ne l’a jamais remis en question depuis 13 ans. « C’est l’envie de rendre service qui m’a poussé a m’engager. » explique Samuel. « La Lozère est un petit département qui a besoin que chacun s’implique, à sa façon. Aujourd’hui, elle ne compte pratiquement que des pompiers volontaires, des hommes et des femmes qui donnent de leur temps. Souvent les agriculteurs connaissent bien le territoire et ont donc quelque chose à apporter. »

Une formation aujourd’hui plus facilement accessible

Pour devenir pompier, il faut quatre semaines de formation initiale. Cela peut sembler lourd pour les agriculteurs, surtout lorsqu’ils sont installés individuellement. Parce qu’au niveau national, toutes les zones rurales manquent de volontaires, les autorités et le service remplacement ont décidé de signer une convention pour permettre aux agriculteurs de se faire remplacer à moindre coût pendant la formation initiale, ainsi que pendant les formations de mise à niveau chaque année. La convention nationale a été signée à Paris lors du salon de l’agriculture en février 2014, et ce dimanche 13 avril, c’est le département de la Lozère qui prend son engagement. La Lozère sera pionnière de la démarche avec le Cantal. Samuel espère que la signature simplifiera les choses pour certains agriculteurs qui hésiteraient à s’engager pour des raisons de travail.

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