56 % des Français pensent arbitrer entre l’énergie et l’alimentaire en 2023
Plus de la moitié des Français (56 %) pensent qu’ils vont devoir faire des arbitrages entre leurs dépenses énergétiques et leurs dépenses alimentaires en 2023, selon un sondage OpinionWay réalisé début décembre pour Bonial, spécialiste du drive-to-store (marketing visant à attirer les consommateurs vers les magasins physiques). La grande majorité des sondés ont un sentiment négatif vis-à-vis de leur pouvoir d’achat (81 %) et huit consommateurs sur dix pensent que leur pouvoir d’achat va se dégrader par rapport à 2022. Plus inquiétant, 34 % ont du mal à boucler leur fin de mois et 37 % estiment que leur pouvoir d’achat ne leur permet pas de vivre décemment. Ces deux chiffres sont en hausse de 3 points par rapport à août 2022. 82 % des sondés ont le sentiment que les prix des achats contraints (logement, emprunt, charges, transports…) augmentent (+4 points). Ils sont également 82 % à avoir l’intention de faire évoluer leurs comportements d’achat. D’abord « en étant plus attentif aux prix » (43 %). Puis « en réduisant (leur) consommation d’énergie » (35 %), « en recherchant davantage de promotions » (34 %) et « en réduisant (leurs) achats au strict nécessaire » (25 %). Enfin, 18 % prévoient de « fréquenter davantage les enseignes discount ». Seuls 10 % des sondés prévoient de faire des stocks de produits alimentaires.