2014 marque un tournant pour la Safer Marche-Limousin
Le 7 novembre, la Safer Marche-Limousin a accueilli ses partenaires à Brive pour une réunion d’information sur les événements phares pour la structure en 2014. Les responsables ont fait le point sur les missions des Safer et les projets à venir.
L’année 2014 est une année charnière pour la Safer Marche-Limousin. Entre la loi d’avenir agricole, le nouveau programme pluri-annuel d’activité 2015-2020, la mise en place du centre de ressources du foncier, de nombreux chantiers sont en cours. Si ces sujets ont déjà été évoqués lors de l’assemblée générale de juin, les responsables de la Safer Marche-Limousin ont jugé opportun de leur consacrer une réunion d’information spécifique. Une bonne initiative si l’on en juge par les quelques 80 personnes présentes. Muriel Gozal, directrice de la FNSafer avait fait le déplacement pour présenter les évolutions du fonctionnement des Safer, évolutions entérinées par la Loi d’avenir. Parmi les objectifs de la dite loi, l’objectif de protection des terres agricoles et de renouvellement des générations impacte directement les Safer. La loi prévoit en effet d’améliorer leur fonctionnement et leur gouvernance au travers de quatre missions. La première, prioritaire entre toutes, est la protection des espaces agricoles en vue de l’installation ou du maintien d’exploitations agricoles. Trois autres missions sont citées : la protection des ressources naturelles, le développement rural et la transparence du marché rural. La Loi d’avenir prévoit également la régionalisation des Safer ainsi que la création d’un fonds de péréquation. Concrètement, sur le foncier agricole, plusieurs conséquences. Le droit de préemption de la Safer est élargi. Par ailleurs, il est désormais possible pour une Safer d’acquérir à l’amiable des parts de société. Il est également prévu que la Safer doive être impérativement prévenue en cas de cessions de biens agricoles. Enfin la Safer sera soumise au schéma régional des structures qui devra être mis en place d’ici octobre 2015. Aux membres de l’assemblée s’inquiétant de la possibilité de préemption étendue des Safer, Jean-Luc Niveau, président de la Safer Marche-Limousin, a assuré « Le marché de gré à gré continuera de fonctionner. En outre le Schéma des structures fera office de gendarme. »
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La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 14 novembre 2014.