Aller au contenu principal

1 800 euros par hectare défriché

Le 5 juillet, le préfet de Lozère, Philippe Castanet, a pris un arrêté préfectoral visant à fixer les modalités de compensation des défrichements à 1 800 euros par hectare. Une bonne nouvelle pour les agriculteurs qui attendaient cette décision depuis longtemps.

On entend par défrichement « la destruction de l’état boisé d’un terrain et la suppression de sa destination forestière ». L’obtention de l’autorisation préalable est conditionnée par la mise en place de mesures de compensation (travaux sylvicoles dans la parcelle visée ; travaux d’amélioration ou verserment financier au fonds stratégique de la forêt et du bois, FSFB). À travers une indemnité de compensation limitée pour les défrichements à vocation agricole (indemnité de base de 1800 € par hectare), l’État souhaite effectivement encourager l’implantation de cultures, de prairies, de vergers ou les projets de valorisation pastorale. La Lozère, dont le couvert forestier s’élève à près de la moitié du territoire – la forêt représente 28 % du territoire national – est particulièrement concernée par les enjeux économiques, écologiques et sociaux liés à la bonne gestion du bois. La forêt façonne le paysage et marque l’identité des territoires.
Une mesure spécifique à l’agriculture vise à soutenir la reconquête fourragère. Les autorisations de défrichement doivent néanmoins s’accompagner d’une meilleure administration des forêts. Cet objectif se traduirait concrètement par l’application du régime forestier à de nouvelles forêts sectionales et communales. Ainsi, cette stratégie s’inscrit dans la recherche d’une utilisation équilibrée de l’espace et des ressources naturelles du département. Dans le contexte de changement climatique et de perturbations des approvisionnements, il tâche de répondre aux spécificités forestières de la Lozère ainsi qu’aux besoins pastoraux et fourragers. Les syndicats et la chambre d’agriculture réclamaient depuis quelques années déjà que le prix du défrichement à l’hecctare soit revu à la baisse. Une bonne nouvelle pour les futurs travaux agricoles.

Les plus lus

Les associés du Gaec de la Cartalade avec Emmanuel Grange de chez DeLaval devant les 3 robots fraichement installés.
3 robots de traite nouvelle génération pour gagner en souplesse de travail

À Mercoeur, les 5 associés du Gaec de la Cartalade ont fait le choix de traire un troupeau de 150 vaches montbéliardes à…

vaches de races limousines dans un pré.
Aide au vêlage : 200 € par vêlage financés par la Région Auvergne-Rhône-Alpes

Destinée à encourager la recapitalisation du cheptel bovin viande dans la région, cette aide au vêlage ouvrira à partir de…

“Je veux pouvoir aller aux vaches en baskets !”

Chez les Noyer, à Saint-Martin-Cantalès, on ne lésine pas avec la propreté des vaches, de la stabulation et de la salle de…

Un groupe de personnes au milieu de véhicules de pompiers.
Photographie, le quotidien mis en scène

Le jeune photographe cantalien, Dorian Loubière, poursuit sa série de mises en scène des années 1950. Dernière prise de vue,…

vaches charolaises dans un pré.
Provision élevage : Comment les éleveurs peuvent bénéficier de cette mesure fiscale obtenue par le syndicalisme FNSEA-JA ?

La nouvelle provision élevage, déductible du résultat imposable, peut permettre aux éleveurs bovins d’économiser, dans les…

Dissolution de Gaec : quand les associés ne font plus société

Le nombre de dissolutions de Gaec pour cause de mésentente est en légère augmentation. S’ils font parler, ces cas restent…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière