Vaccination Grippe aviaire : quel vaccin sera retenu au second appel d’offres ?
Les deux filières des canards devraient savoir ce vendredi 15 mars, si elles pourront disposer des deux vaccins commerciaux adaptés contre l'influenza aviaire, dont l’un permet de vacciner au couvoir.
Les deux filières des canards devraient savoir ce vendredi 15 mars, si elles pourront disposer des deux vaccins commerciaux adaptés contre l'influenza aviaire, dont l’un permet de vacciner au couvoir.
Le ministère de l’agriculture devrait faire savoir vendredi prochain quels sont les laboratoires retenus par le second appel d’offres de fourniture de vaccin immunisant préventivement les palmipèdes contre l’influenza aviaire de type H5N1.
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Cet appel d’offres porte sur 61 millions de doses à livrer en trois fois du 1er avril au 31 août prochains, et qui concerne le canard mulard (31,4 millions de doses), le canard de Barbarie (26,6 millions) et le canard Pékin (3 millions). Le montant maximum de l’accord a été fixé à 78,08 millions d’€ HT.
A la différence du 1er appel, plusieurs laboratoires pourraient se voir attribuer ce marché. Chaque espèce équivaut à un lot séparé pouvant avoir plusieurs attributaires, le premier recevant 60 % de valeur de la commande, le second 40 %.
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Par rapport au 1er appel, les critères d’attribution ont également changé. C’est l’offre économiquement la plus avantageuse qui bien sûr sera privilégiée, mais en tenant compte d’une pondération sur les critères suivants : 40 % pour le prix, 25 % pour la possibilité de vacciner à un jour, 20 % pour les conditions de stockage et de transport, 15 % pour le conditionnement adapté aux petits troupeaux.
Les deux fournisseurs susceptibles d’être retenus sont les laboratoires Boehringer Ingelheim (vaccin Volvac Best) et Ceva Santé animale, dont le vaccin Ceva Respons AI H5 est utilisable pour la primo-vaccination au couvoir.
Depuis le premier appel d’offre des 80 millions de doses attribuées à Boehringer, ces laboratoires ont pu faire évoluer les caractéristiques de leurs produits et les protocoles de vaccination. C’est ainsi que Ceva aurait modifié les conditions de stockage, allégeant les contraintes thermiques.