Confirmation d'influenza aviaire dans un élevage breton
Le premier foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de la saison 2024-2025 est confirmé ce mardi 13 août dans un élevage d'Ille-et-Vilaine.
Le premier foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de la saison 2024-2025 est confirmé ce mardi 13 août dans un élevage d'Ille-et-Vilaine.
Avec Agra Presse - MISE A JOUR du 14 août à 13 heures
«Une suspicion forte d'IAHP (influenza aviaire hautement pathogène, NDLR) a été posée dans un élevage» à Combourg, à mi-chemin entre Rennes et Saint-Malo, annonçait la Direction Départementale de Protection des Populations d’Ille-et-Vilaine dans un message envoyé aux professionnels le 12 août.
Cette information a été confirmée par SMS, mardi 13 en fin de matinée, par l'association ATM qui informe les responsables professionnels. L'arrêté préfectoral a été publié le 14 août (voir pièce jointe).
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L’élevage comprend 500 animaux (poulets, poules pondeuses, canards, pintades et oies), en bâtiment et en plein air. Le détenteur exercerait une activité de négoce de volailles.
Les pouvoirs publics ont mis en place une zone réglementée dans un rayon de 3 et 10 km autour de l'établissement. La zone de protection comprend quatre communes: Bonnemain, Combourg, Lourmais et Meillac-la-Villée. La zone de surveillance englobe 18 communes supplémentaires (voir annexe de de l'arrêté et carte).
Le dépeuplement de l'élevage doit avoir lieu ce mercredi 14 août.
Zones de surveillance et de protection (source Réussir Volailles d'après Pigma)
Ce cas est le premier de la saison 2024-2025, qui a démarré le 1er août. Des cas d'oiseaux marins porteurs de virus IAHP ont été déclarés ces dernières semaines dans les département des Côtes d'Armor et de la Manche.
La France reste en niveau de risque négligeable, mais perd son statut de pays indemne pendant au moins 28 jours.
Au cours de la saison 2023-2024, marquée par la mise en place de la vaccination obligatoire des canards, la France a dénombré dix foyers en élevage et 33 en faune sauvage, contre presque 400 en 2022-2023 et 1400 en 2021-2022. Cette baisse de la pression virale a été observée dans l’ensemble de l’UE.
Dans l’Hexagone, une nouvelle campagne de vaccination est attendue pour octobre, mais le ministre de l’Agriculture n’a pas encore présenté son arbitrage sur son financement, au grand dam des professionnels.