Aller au contenu principal

Relance d’un ovosexage 100 % Français

La société stéphanoise NT2I développe une nouvelle version de son procédé d’ovosexage des embryons de l’espèce Gallus Gallus, en s’alliant avec des chercheurs de l’Inrae et la société bretonne Ovoconcept.

En 2022, la société stéphanoise NT2I, spécialisée en imagerie industrielle et intelligence artificielle (IA) avait mis au point un procédé de sexage des embryons de poules de souches brunes, baptisé Rose (rapid ovosexing egg).

Arrivée tard sur le marché, cette solution non invasive n’avait pas convaincu les cinq accouveurs français à changer d’avis, alors qu’ils étaient déjà engagés sur d’autres procédés. Mais, NT2I a continué à travailler ce sujet en misant sur une extension de l’ovosexage à l’Europe, voire à d’autres continents.

Le nouveau projet Rose V2 a reçu le soutien financier du plan France relance 2030. Le procédé est « basé sur une solution innovante non disponible sur le marché, selon le directeur de NT2I Mohamed Bouabdellah. L’objectif est de sexer toutes les souches de poules pour un coût de la prestation divisé par deux par rapport au prix actuel ».

Précocité, bas coût et rapidité

Cette fois-ci, NT2I a pris soin de s’appuyer sur l’expertise de l’Inrae pour la partie scientifique du développement embryonnaire (analyse des images) et d’Ovoconcept pour la partie technique liée à l’équipement (manipulation des œufs). L’Itavi est prestataire du projet via la supervision des essais et l’analyse des résultats.

Le cahier des charges est de sexer avant l’âge de 13 jours avec une précision de 95 % et une cadence de plus de 20 000 œufs à l’heure. S’appuyant sur l’IA, un miniprototype est en construction pour tester les algorithmes d’IA sur des souches brunes d’ici le mois de décembre 2024. L’ensemble du consortium participera aux essais réalisés au centre Inrae de Nouzilly dans des conditions proches de celles d’un couvoir industriel. Suivront les tests sur souches blanches en 2025, avant la présentation d’un modèle pilote aux couvoirs européens cette même année 2025.

Les partenaires du projet seront présents au Space sur le stand d’Ovoconcept.

Les plus lus

Pascal Le Fur, 42 ans, est associé avec son frère Nicolas, 39 ans, sur une exploitation assise sur deux piliers : les grandes cultures (370 ha) et la volaille de chair (4 ...
« Je vise la performance avec mon quatrième poulailler »

À la frontière du Loiret et de l’Yonne, Pascal Le Fur de la Scea les Taupines a étendu son site avicole à 4900 m² pour…

Confirmation d'influenza aviaire dans un élevage breton

Le premier foyer d'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de la saison 2024-2025 est confirmé ce mardi 13 août dans un…

Carte interactive - Un troisième foyer de grippe aviaire en Bretagne

Un troisième foyer de grippe aviaire a été officieusement confirmé ce lundi 2 septembre à la pointe de la Bretagne, après…

Un foyer de grippe aviaire confirmé dans le Morbihan

La direction générale de l'Alimentation (ministère de l'agriculture) a confirmé en fin de matinée la suspicion clinique qui…

La ligne d'eau est à la bonne hauteur. Une ligne trop basse pousse le poussin à se contorsionner ou à boire sur le côté, avec le risque de gouttes tombant dans la ...
4 points clés pour assurer un bon accès à l'eau des volailles, sans gaspiller

Bien régler la hauteur et la pression des pipettes est essentiel, en particulier au démarrage, pour assurer un bon accès à l’…

En Alsace, les Couvoirs de l’Est fermeront fin septembre

L’entreprise centenaire de la famille Scherbeck qui produit des poussins fermiers à Willgottheim arrête l’accouvage sur…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)