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Pour l'achat des volailles vivantes, LDC prend en compte les charges de l’Amont

Malgré un contexte de matières premières agricoles en baisse, le groupe LDC annonce maintenir ses prix d’achat aux mêmes niveaux.

Les matières premières agricoles n'ont pas été les seules charges à augmenter et qui doivent être prises en compte dans les prix d'achat du vif.
Les matières premières agricoles n'ont pas été les seules charges à augmenter et qui doivent être prises en compte dans les prix d'achat du vif.
© P. Le Douarin

« Jusqu’à présent (NDLR : début avril), la baisse des matières premières n’a pas été répercutée sur nos prix d’achat des volailles vivantes, explique Bruno Mousset, le directeur du pôle amont du groupe LDC, afin que les organisations de production puissent compenser l’augmentation des charges chez les éleveurs. »

Car, les éleveurs et les organisations fournisseuses de vif ont vu leurs autres charges s’envoler. « Depuis l’an dernier, nos OP partenaires ont revalorisé les rémunérations des éleveurs d’au moins un euro par mètre carré et par lot en poulet », précise Bruno Mousset.

 
« Nous maintenons nos prix d'achat du vif pour soutenir les éleveurs et les organisations de production face à la montée de leurs charges. »
« Nous maintenons nos prix d'achat du vif pour soutenir les éleveurs et les organisations de production face à la montée de leurs charges. » © P. Le Douarin

 

La Loi Egalim protège les fournisseurs agricoles par l’indexation des matières premières (indice aliment Itavi), qui est automatiquement répercutable à la hausse comme à la baisse. LDC aurait donc pu commencer à abaisser ses prix d’achat. Il les a maintenus dans la mesure où cette baisse de l’aliment est contrebalancée par la hausse d’autres intrants (énergies, poussins…). Mais, prévient LDC, en cas de poursuite de la baisse de l’aliment, « l’ensemble de la filière devra la répercuter au consommateur afin de diminuer l’écart de prix entre volaille française et volailles importées. »

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