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Le ténébrion des volailles digère partiellement le polystyrène

L'équipe Ecobio de l'Université de Rennes a évalué la capacité des ténébrions pouvant infester les élevages de volailles de chair à digérer les isolants rigides que dégradent ces insectes envahissants.

Le système digestif du ténébrion adulte dégrade en partie le polystyrène, sans doute via des bactéries spécialisées, mais l’insecte n’en tire aucun bénéfice.
Le système digestif du ténébrion adulte dégrade en partie le polystyrène, sans doute via des bactéries spécialisées, mais l’insecte n’en tire aucun bénéfice.
© P. Le Douarin

Des études récentes ont rapporté la capacité des insectes à mâcher et à dégrader les plastiques synthétiques (principalement le polystyrène et le polyéthylène), mais très peu sur le ténébrion, connu pour dégrader l’isolation dans les bâtiments avicoles.

L’UMR Ecobio de Rennes a fourni la preuve que les adultes sont capables de consommer et de dégrader les plastiques, en testant la consommation de quatre isolants.

Les larves et les adultes ont une préférence pour le polystyrène et délaissent un matériau dense comme le polyisocyanurate. La consommation individuelle de polystyrène était de 1,9 ± 0,77 mg pour une larve et 5,5 ± 1,7 mg pour un adulte durant les 40 jours de l’expérience sans apport nutritif.

En revanche, l’ingestion de plastique ne fournit pas suffisamment de nutriments aux larves. Les analyses chimiques prouvent que leur système digestif dégrade en partie le polystyrène, sans doute via des bactéries spécialisées, mais que l’insecte n’en tire aucun bénéfice de cette ingestion.

Le ténébrion ne serait donc pas un bon candidat à la biodégradation des déchets industriels de polystyrène.

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