Le groupe coopératif Terrena repasse dans le vert
Après avoir tourné la page du poulet export Doux, le groupe Terrena mise sur la polyvalence, la résilience et la différenciation, notamment en volailles.
Après avoir tourné la page du poulet export Doux, le groupe Terrena mise sur la polyvalence, la résilience et la différenciation, notamment en volailles.
En 2019, la coopérative Terrena a réalisé 1 771 M€ de chiffre d’affaires et a renoué avec les bénéfices avec un résultat net de 5,20 M€ (-15 M€ en 2018), ce qui a permis un retour de 11,50 M€ aux adhérents. Quant aux résultats globaux, filiales comprises, ils sont de 4 860 M€ de chiffre d’affaires (dont 1 472 M€ pour Galliance) et de 105 M€ d’Ebitda. « La polyvalence de Terrena est un de nos atouts, souligne Olivier Chaillou, président de Terrena. Les résultats s’améliorent et les filières différenciées représentent désormais 27 % de notre chiffre d’affaires. » Chez Galliance, ces filières continuent leur progression, avec +18 % pour les volailles bio Bodin, +18 % en œufs plein air, + 25 % en œufs bio. Du côté de la filiale œuf Noréa, 64 % des pondeuses sont désormais logées dans des élevages alternatifs. La marque Nouvelle agriculture (NA) s’est aussi élargie, avec des poulets et pintades NA et sous signes de qualité label rouge et bio.
Un abattoir « volailles différenciées » en 2022
Galliance s’étant engagé à répondre au plus tard en 2024 à 100 % des critères du Better Chicken Commitment, une réflexion est en cours sur l’accès des volailles classiques à l’extérieur. La filière a aussi rejoint l’Association étiquetage bien-être animal (étiquette bien être lancée par Casino) et participe à la définition d’un référentiel et d’un étiquetage commun au bien-être animal. Dédié aux filières différenciées (Nouvelle agriculture, label rouge, bio), le projet de nouvel abattoir d’Ancenis se poursuit. Le permis de construire a été déposé et le projet est au stade de l’enquête publique. 43 M€ seront investis dans l’outil d’une capacité de 500 000 volailles par semaine, issues de 410 élevages. L’accent a été mis sur l’optimisation des conditions de travail et sur le bien-être animal, avec un quai d’attente fermé et ventilé et un tunnel d’anesthésie au CO2. Son ouverture est prévue en 2022.