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LDC investit 70 millions d'euros chez Ronsard Bretagne

LDC va investir au moins 70 M€ pour refaire de Ronsard une affaire qui gagne, alors qu’elle accusait une perte mensuelle d’un million d’euros ces derniers mois.

Toute l'usine de produits élaborés (ici en 2009) va être refaite et la capacité doublée à 10 000 t.
© P. Le Douarin

Le 3 mai, le groupe LDC a repris certains actifs du quatrième volailler français (filiale d'Eureden), à savoir les abattoirs du Bignan (56), de Jouy (28) et de Losse (40) dont il fait des sociétés autonomes, sauf l'outil morbihannais intégré dans la filiale bretonne SBV.

Lire aussi : résultats 2020-2021 de LDC satisfaisants malgré la crise sanitaire

Pour éviter des distorsions de concurrence ou un monopole, l’Autorité de la Concurrence l’a obligé à revendre les trois outils bressans et le cédant Eureden à garder l’abattoir de dinde CADF (56).

C’est le site breton qui va subir le plus de changements.

En juin, la découpe de dinde et poulet sera arrêtée à Bignan, puis d'ici fin 2011 ce sera au tour de l’activité élaborée pour moderniser et transformer le site en usine de produits élaborés. Tout le personnel est conservé et redéployé sur des sites situés entre 7 et 20 km de Bignan. Dix millions sont investis pour doubler la capacité à 10 000 t par an.

En 2022 commencera la construction d’un nouvel abattoir qui devrait être opérationnel fin 2023. D’une capacité de 400 000 poulets par semaine (en une équipe) il devrait coûter de l’ordre de 60 M€. Il produira le poulet destiné à la reconquête des importations.

Lire aussi : L'usine LDC Robichon reformatée pour être plus compétitive en RHD

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