Le coup de pouce du Plan de résilience pour l'aviculture
Le secteur des productions animales contractualisées compte beaucoup sur les 400 millions d’euros (dont 180 pour l’aviculture) du Plan de résilience réservés pour amortir le choc des surcoûts alimentaires.
Le secteur des productions animales contractualisées compte beaucoup sur les 400 millions d’euros (dont 180 pour l’aviculture) du Plan de résilience réservés pour amortir le choc des surcoûts alimentaires.
Mi-avril, le pôle animal de Le Coopération agricole chiffrait l’impact de la hausse de l’aliment à 16-17 centimes par kg vif de poulet conventionnel, 22 ctes en certifié et 30 ctes en label rouge.
En plus des 400 millions d'abord annoncés sont venus s’ajouter 89 M€ provenant de la réserve de crise Pac, mobilisés à la demande des interprofessions de l’élevage.
Selon Agra Presse, les concertations menées entre la profession et l’État ont abouti au dispositif suivant :
Les aides versées aux éleveurs, ou à l’OP avec laquelle ils contractualisent (99 % des volumes avicoles), compenseraient les pertes subies sur la période du 15 mars au 15 juillet, sachant qu’après cette date les hausses sont censées avoir été répercutées à l’aval.
La téléprocédure pourrait démarrer début mai avec un versement à partir de fin juin. Cent dix mille éleveurs seraient concernés.
L’aide serait activée au-delà d’un seuil de « dépendance » égal à 10 %, calculé par le rapport entre le coût de l’aliment et les charges totales de l’exploitation.
Trois situations sont prévues, selon le degré de dépendance :
. aide forfaitaire de 1000 euros entre 10 et 30 % de dépendance
. aide proportionnelle avec deux tranches, prenant en compte les charges alimentaires de l’année précédente : aide de 40 % pour la tranche dépendance 30-50 %, 60 % au-delà.
Les détails du mécanisme et les niveaux sont l’objet de tractations nationales (entre les ministères des Finances et de l’Agriculture), puis seront notifiés pour accord au niveau européen.