Aller au contenu principal

Grippe aviaire : toute la Bretagne est placée en zone réglementée

  La circulation active de virus influenza aviaire au sein de l’ensemble de l’avifaune sauvage résidant en Bretagne a conduit les autorités à ordonner des mesures de protection des élevages commerciaux.

Depuis le mois de juillet le nombre d'oiseaux marins morts augmente de manière inquiétante en Bretagne
© P. Le Douarin

Le passage de la région Bretagne en zone de contrôle temporaire (ZCT), qui avait été présenté jeudi matin en visioconférence aux professionnels bretons, a été confirmé ce vendredi 12 aout par des arrêtés préfectoraux dans chacun des quatre départements.

Cette décision est motivée par l'accélération du nombre de cadavres d'oiseaux marins retrouvés morts sur le littoral breton ainsi que dans les terres, comme l'indique cette carte interactive.

Ces arrêtés contiennent les dispositions suivantes :

Recensement des basses cours en lien avec les mairies 

Mises à l’abri des volailles et renforcement de la biosécurité 

La mise à l’abri est réalisée conformément à l’arrêté du 29 septembre 2021. En oiseaux captifs et non commerciaux, la protection sous filet est acceptée.

Les élevages commerciaux claustrent les volailles ou leur donnent accès à un parcours réduit de 500 m2 pour 1000 animaux. Selon nos informations, les opérateurs de la production en plein air (palmipèdes à foie gras, poulettes et pondeuses, volailles bio et label rouge) s’orientent vers une position commune, à savoir le parcours réduit pour les oiseaux déjà sortis et la claustration prolongée de trois semaines puis parcours réduit pour ceux encore à l’intérieur.

Autocontrôles dans les élevages à risque de plus de 250 oiseaux 

En complément du renforcement de la surveillance des mortalités, des autocontrôles sont mis en place afin de détecter plus précocement les éventuelles contaminations de cheptels considérés comme les plus exposés (tous les palmipèdes, volailles plein air, niveau de biosécurité jugé défavorable).

Les prélèvements seront réalisés tous les lundi matin sur 5 cadavres (écouvillon cloacal) et dans l’environnement (pédichiffonnette du bâtiment) pour rechercher le gène M.

En élevage autarcique de plus de 250 oiseaux, l’éleveur regroupe la mortalité des différents bâtiments et fait une chiffonnette en changeant de bâtiment chaque semaine.

Mouvements des animaux et des œufs réglementés

Certains mouvements d’animaux sont conditionnés à la réalisation d’autocontrôles préalables. Il s’agit des palmipèdes vers l’abattoir (20 écouvillons cloacaux 2 jours ouvrés avant), des transferts d’oiseaux entre élevages (même protocole). La vente de démarrés est possible sur les marchés sans contact avec l’avifaune. Les rassemblements de volailles sont interdits.

Les mouvements de poussins ou d’œufs à couver issus de couvoir en ZCT sont possibles moyennant une biosécurité renforcée. Et pour le commerce intracommunautaire, un vétérinaire atteste moins de 24 h avant le départ de l’absence de signes évocateurs.

Les œufs de consommation et la viande peuvent êtres sortis de ZCT moyennant pour les œufs des emballages jetables ou décontaminables.

Les mouvements de cadavres, litières, fumiers sont possibles sous réserve de mesures de biosécurité renforcée.  En revanche il est interdit d’épandre des coquilles ou des plumes.

Surveillance et collecte de cadavres renforcée dans l’avifaune sauvage

Gestion des activités liées au gibier

Le gibier d’élevage destiné au tir devant être transporté et lâché subit des dépistages du gène M (20 écouvillons cloacaux) à raison d’une analyse hebdomadaire en période de vente.

Le transport et l’utilisation d’appelants sont possibles (moins de 30 oiseaux et pas de mélange de plusieurs provenances).

 

L’ensemble des ces mesures doit être opérationnel le plus tôt possible et au plus tard le samedi 20 aout pour les différents autocontrôles.

La levée de la zone de contrôle temporaire sera décidée en fonction de l’épidémiologie des virus influenza dans l’avifaune sauvage.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Nicolas Bourdon a réussi à aller au bout de son projet et peut être fier du résultat !</em>
En Bourgogne, Nicolas Bourdon s’est installé à tout prix en poulet 
À Sergines, près de Sens dans l’Yonne, Nicolas Bourdon a mis presque six ans pour concrétiser un projet de 1 800 m² de…
<em class="placeholder">Lorsque la pérennité du binôme Univom-Sypalm s’est posée, Ghislaine Lecoq n’a pas voulu abandonner l’organisation. Elle est restée par attachement à la marque, ...</em>
« Je suis fière de produire du poulet Duc de Mayenne »

Restée fidèle à son organisation Duc de Mayenne, Ghislaine Le Coq en récolte déjà les fruits.

<em class="placeholder">Abattoir Valotek</em>
« Je gagne du temps avec mon petit abattoir de volailles Volatek »

La Ferme de Passay, à Sillé-le-Philippe (Sarthe) s’est équipée d’un petit abattoir Volatek. Privilégiant le local, l’éleveur…

<em class="placeholder">CDPO </em>
Des œufs alternatifs en volières pour CDPO

Jeudi 23 janvier, le cinquième site, à peine achevé, de productions d’œufs de l’EARL La Ville Bellanger, à Hénansal, dans les…

<em class="placeholder">Mathieu Périer et son épouse Christelle ont retrouvé un nouveau souffle pour l’agriculture en créant deux bâtiments pondeuses bio.</em>
« À 40 ans, nous sommes passés du lait à l’œuf bio »

Bien que lassés par la production laitière, Christelle et Mathieu Périer voulaient rester agriculteurs. En se lançant dans la…

<em class="placeholder">Pintades</em>
« Bellavol aurait besoin d’augmenter son potentiel de production de volailles de chair de 40 000 m2 d’ici deux ou trois ans »

Face aux prévisions de consommation à la hausse, Bellavol recherche des éleveurs et éleveuses pour produire du poulet, de la…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)