Grippe aviaire : la nouvelle campagne de vaccination ne sera plus financée qu’à 70% par l’Etat
Une nouvelle campagne de vaccination des canards va être lancée le 1er octobre. Elle sera financée à 70% par l’Etat contre 85% pour la campagne 2023/2024. La part à la charge des professionnels va ainsi plus que doubler.
Une nouvelle campagne de vaccination des canards va être lancée le 1er octobre. Elle sera financée à 70% par l’Etat contre 85% pour la campagne 2023/2024. La part à la charge des professionnels va ainsi plus que doubler.
« Nous allons relancer une grande campagne de vaccination contre la grippe aviaire puisqu’elle a montré son efficacité », a déclaré Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture démissionnaire ce matin sur les ondes de France info, alors qu’un cas d’influenza aviaire est récemment apparu dans un élevage en Bretagne et qu’une suspicion pèse sur un deuxième cas dans un élevage de dindes à Camoel dans le Morbihan après une contamination de faune sauvage.
Dans le temps il faut que ce soit pris en charge par la filière
« La campagne 2024/2025 de vaccination des canards commencera à partir du 1er octobre avec une prise en charge de l’Etat de 70% (contre 85% l’an dernier) », a-t-il poursuivi, soulignant « dans le temps il faut que ce soit pris en charge par la filière ».
🔴 Retour de la grippe aviaire ➡️ " On va relancer une grande campagne de vaccination ", assure Marc Fesneau, ministre démissionnaire de l’agriculture et président du groupe Modem à l’Assemblée nationale. pic.twitter.com/DPNF8WffvP
— franceinfo (@franceinfo) August 20, 2024
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Prise en charge de 70% de la vaccination sur les trois premiers mois
Considérant l’urgence à agir, le ministère de l’Agriculture précise dans un communiqué avoir d’ores et déjà commandé 67,75 millions de doses de vaccins auprès des laboratoires Ceva Santé Animale et Boehringer Ingelheim Animal Health.
L’Etat prendra en charge 70% des coûts générés par les trois premiers mois de cette vaccination, précise le communiqué.
Réunie hier par le ministère, la filière canard s’inquiète de savoir ce qu’il se passera après les trois premiers mois de vaccination. Se pose aussi la question du coût de la vaccination des reproducteurs, nécessitant plus de doses, par les accouveurs.
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