Grippe aviaire : La France est passée en niveau de risque modéré
Elevé depuis le 8 novembre 2022, le niveau de vigilance vis-à-vis du risque d’influenza aviaire est redevenu modéré depuis le 30 avril.
Elevé depuis le 8 novembre 2022, le niveau de vigilance vis-à-vis du risque d’influenza aviaire est redevenu modéré depuis le 30 avril.
L’arrêté est paru au journal officiel du samedi 29 avril pour une application dès le lendemain.
Depuis dimanche dernier, la surveillance est moindre sur tout le territoire, excepté dans les communes situées dans les zones à risque particulier (ZRP) et celles moins nombreuses classées en zone à risque de diffusion (ZRD).
Les ZRP concernent les zones humides et les ZRD les zones concentrées en palmipèdes et volailles d'élevage.
En ZRP, toutes les volailles restent à mettre à l’abri, tandis qu’en ZRD les mesures de prévention concernent uniquement les palmipèdes d’élevage âgés de moins de 42 jours.
Restent en vigueur, l’interdiction des rassemblements d’oiseaux, l’interdiction de faire participer des oiseaux des ZRP à des rassemblements dans le reste du territoire, des autorisations limitées pour les transports et l’introduction dans le milieu naturel de gibiers à plumes et l’utilisation d’appelants pour la chasse encore autorisée, l’interdiction des compétitions de pigeons voyageurs, la vaccination obligatoire des oiseaux de parcs zoologiques ne pouvant être confinés ou protégés sous filet.
Le 19 avril, les autorités avaient déjà annoncé un premier allègement des mesures dans les Pays de la Loire, en Bretagne et dans les Deux-Sèvres, avec des prélèvements à réaliser diminués de moitié sur les palmipèdes (canards et oies) afin de détecter les virus IA.
Dans les zones indemnes, les volailles ont été autorisées à sortir en parcours extérieur réduit, protégées des oiseaux sauvages par des filets et grillages, en cas de températures maximales élevées par rapport à la normale.
L’an dernier, le statut « négligeable » avait été recouvré le 8 juin, avec un dernier foyer déclaré au 17 mai.
Cette année, le dernier foyer a été recensé le 14 mars en Eure et Loir sur des dindes de chair, ce qui laisse augurer d’un retour plus précoce en risque négligeable.