Aller au contenu principal

Grippe aviaire : deuxième vague d’acomptes pour les éleveurs des communes réglementées

Le guichet FranceAgriMer des demandes d’acomptes de compensation des pertes économiques de la deuxième vague de l’épizootie est ouvert jusqu’au 9 septembre. Celui des avances de trésorerie à l’Aval l'est également jusqu’à cette date.

Le guichet ouvert le 9 août s'adresse aux éleveurs victimes du second pic de grippe aviaire et qui ont été bloqués en zone réglementée pendant la période de restriction
© X. Cresp

Les éleveurs, directement impactés par le second pic de l’épizootie de grippe aviaire H5N1 et qui ont subi des pertes de marge brute liées aux mesures de restriction (interdiction de mises en place), ont jusqu’au 9 septembre pour remplir leur dossier sur le site de FranceAgriMer accessible à l’aide d’un numéro de Siret valide.

La liste des communes concernées est disponible en annexe 1 de la décision FranceAgriMer en date du 8 août dernier (voir ci-dessous en fichier joint).

Une enveloppe non extensible de cent millions d’euros a été budgétée pour payer cet acompte qui sera suivi d’un versement complémentaire de régularisation après avoir rempli une seconde demande en fin d’année.

Cet acompte couvre 50 % du préjudice estimé par le producteur à partir d’un barème révisé le 22 juillet, sachant que le montant maximum versé ne peut dépasser 40 000 euros et que le minimum versé est de 500 euros.

Les demandeurs doivent avoir leur siège d’exploitation et au moins un bâtiment d’élevage situé dans la zone réglementée, avoir subi un vide sanitaire prolongé dû aux interdictions de remise en place de volailles, avoir débuté une production avant les restrictions et avoir respecter les obligations de l’arrêté biosécurité du 29 septembre 2021.

25 millions d’avance remboursable à l’aval

La seconde aide concerne l’avance de trésorerie aux entreprise d’abattage, de seconde transformation, de conditionnement d’œufs ou de services (transport, nettoyage, alimentation animale, transformation de coproduits …) impactées et qui exprimeraient un besoin d’avance de trésorerie à rembourser.

Le budget alloué a été fixé à 25 millions d’euros.

Ces entreprises doivent travailler directement pour la zone réglementée et en réalisé au minimum de 50 % de leur excédent brut d’exploitation (EBE) clos en 2021, avec un minimum de 50 % issu d’un approvisionnement ou d’activité dans cette zone

Les demandes également faites auprès de FranceAgriMer jusqu'au 9 septembre à 14 heures.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

« J’ai développé la vente directe d’œufs bio »

Carmen Merlet a développé la vente directe pour pouvoir s’installer avec sa mère en pondeuses bio. Elle mise désormais sur la…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

<em class="placeholder">Le directeur général Damien Calandre en visite chez un futur éleveur. La production est devenue le maillon faible de Duc, d’où le renforcement de ses mesures de soutien.</em>
Duc muscle ses aides aux éleveurs de volailles

Relancée par son nouvel actionnaire Plukon depuis 2018, la société bourguignonne met le paquet pour soutenir la création de…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)