Aller au contenu principal

Fermeture ou cession de l’abattoir LDC de dindes à Blancafort

La direction de l’abattoir de Blancafort a annoncé le 24 octobre qu’elle envisage de fermer le site à fin mars 2025. Depuis 2015, LDC y a investi 15 millions d’euros, mais il a perdu 9 M€ sur le dernier exercice et 31 M€ en 9 ans.

L'abattoir de Blancafort aurait une capacité d'abattage-découpe d'au moins 60 000 têtes par semaine. Les investissements ont notamment porté sur l'atelier de découpe refait et le quai de réception et d'accrochage des dindes
© P. Le Douarin

L’annonce du projet de Plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) faite au comité social et économique n’a pas surpris Stéphane Pierrot, le délégué syndical CFDT. «  Depuis fin juin, les salariés attendaient une réponse à leurs inquiétudes. L’action des éleveurs et des élus le 9 octobre semble avoir accélérer les choses. Au moins, on sait à quoi s’attendre »

Lire aussi : Craintes de fermeture pour l'abattoir de Blancafort

Le projet consiste à un désengagement total de LDC à fin mars, qui prendra la forme d’un arrêt d’activité ou bien d’une cession à une entreprise spécialisée. Celles-ci ne sont pas légion, potentiellement deux en France ou peut être des étrangers qui voudraient mettre le pied en France. « Je ne crois pas du tout à une cession, car je vois mal LDC donner les clés de l’abattoir à un concurrent » estime le syndicaliste.

Les 44 éleveurs fournisseurs de dinde ont également été rencontrés, ainsi que les élus locaux qui se demandent comment ils pourront reconvertir le site industriel pour relancer une activité économique sur leur territoire. Du côté des éleveurs, Alexandre Cerveau espère qu’un repreneur, français de préférence, sera intéressé par ce site qu’il juge en assez bon état. Mais en cas de fermeture, il estime qu’une solution sera proposée à chacun d’entre eux, à savoir fournir l’abattoir de dinde Volabraye ou bien élever du poulet de chair.

Les plus lus

<em class="placeholder">Volailles de chair Anvol Schaeffer bâtiments</em>
« Nous avons besoin de construire 400 bâtiments de volaille de chair en cinq ans »

C’est l'Anvol, par la voix de son président Jean-Michel Schaeffer, qui l'a affirmé, mardi 18 février, lors de sa…

<em class="placeholder">Gildas André : « Maintenant que j’ai du recul, je me verrais bien comme éleveur à temps plein avec quatre poulaillers, quitte à lâcher les cultures. »</em>
« Je consolide mes grandes cultures avec du poulet »

À Courson-les-Carrières près d’Auxerre, Gildas André fait partie de la nouvelle génération des jeunes agriculteurs qui voient…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

« J’ai développé la vente directe d’œufs bio »

Carmen Merlet a développé la vente directe pour pouvoir s’installer avec sa mère en pondeuses bio. Elle mise désormais sur la…

Novogen et Inrae travaillent la génétique pour suivre le comportement des poules pondeuses

En amont du Salon international de l’Agriculture, l’Inrae organisait, le 11 février, une journée destinée à la presse, à…

<em class="placeholder">Le résultat, c&#039;est ce qui reste après avoir tout décompter, et pas seulement les charges principales.</em>
Résultats technico-économiques en poulet : Auvergne Rhône-Alpes mesure toutes ses charges

Les résultats provisoires de gestion technico-économique pour poulets de chair dans la région Auvergne-Rhône-Alpes (Aura) ont…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)