Empreinte environnementale : Le diagnostic Cap’2ER démarre en volailles
Outil de calcul des contributions environnementales, Cap’2ER pourrait devenir une condition d’accès aux aides publiques
Outil de calcul des contributions environnementales, Cap’2ER pourrait devenir une condition d’accès aux aides publiques

Le but premier du diagnostic Cap’2ER niveau 1 qui a tout récemment été mis en ligne est de réaliser une évaluation des contributions environnementales négatives et positives de l’atelier d’élevage. Mais, au-delà de l’empreinte environnementale, ce diagnostic est déjà pressenti pour conditionner l’accès à des aides publiques (État, collectivités) dans certains dispositifs financiers. À l’avenir, certains financeurs pourraient demander la réalisation d’un diagnostic comme condition d’éligibilité à une aide.
Prenons l’exemple d’une production de poulet label rouge de 88 jours avec 3,4 rotations sur l’année, ayant un parcours aménagé et 200 mètres linéaires de haies bocagères.

Cap’2ER calcule 3 impacts environnementaux et 3 indicateurs de contributions positives en version de niveau 1, ainsi que la position par rapport à la moyenne nationale.
Cet élevage de volailles label rouge se situe dans la moyenne avec une empreinte carbone de 2,55 kg eq CO2/kg vif, des consommations d’énergies fossiles à 23,42 mégajoules/kg vif (1 MJ = 0,28 kWh) et 13 g NH3/kg vif d’émissions d’ammoniac. Au regard des éléments de parcours, le stockage de carbone s’élève à 459 kg de carbone par an et la biodiversité à 0,6 ha eq. biodiversité par an. Enfin, cet atelier permet de nourrir 773 personnes par an en équivalent protéines.