Desvac, spécialiste mondial de l’équipement de vaccination
En vingt-cinq ans d’activité, la PME française Desvac est devenue un leader mondial de l’équipement ultraspécialisé pour la vaccination des volailles par injection pneumatique et semi-automatique.
En vingt-cinq ans d’activité, la PME française Desvac est devenue un leader mondial de l’équipement ultraspécialisé pour la vaccination des volailles par injection pneumatique et semi-automatique.
Le cœur de métier de la société Desvac est l’injection pneumatique et semi-automatique de vaccins administrés aux volailles par les voies sous-cutanée et intramusculaire.
En 1996, sa première innovation a été la Dovac, une machine compacte et portative de vaccination sous cutanée semi-automatique. Elle est sûre pour l’opérateur (ne pas se piquer) et pour le poussin (piquer au bon endroit). Elle est précise en dosage et permet une cadence de vaccination allant jusqu’à 2 500 poussins par heure. Ce procédé de vaccination semi-automatique est plébiscité dans les pays où la main-d’œuvre est moins onéreuse et la maintenance à distance difficile. C’est ce qui explique le succès de Dovac en Asie, alors que les carrousels de vaccination sont plutôt employés dans les pays développés.
Si la Dovac continue d’être le best-seller de la société avec 12 000 machines vendues sur les 20 000 produits commercialisés, l’entreprise a enrichi sa gamme pour couvoir. Elle s’est aussi développée dans l’élevage avicole, mais pas seulement.
Créer des produits pour l’élevage
La gamme couvoir a été étendue à la vaccination par aspersion. Avec le système Hatch Spray & Gel, les poussins sont vaccinés en continu dans leur caisse, en passant sous un portique. Des buses pour la pulvérisation des vaccins à tropisme respiratoire ou des aiguilles pour délivrer des gouttes de gel pour le vaccin coccidiose sont installées en ligne.
« Notre système de tubes réglables nous permet de l’intégrer sur n’importe quelle installation en ligne d’un couvoir », précise Kevin Gandon, le responsable technique clientèle. Quant à la technique d’injection dans l’œuf, elle est développée par Ecat-iD, une société sœur détenue comme Desvac par le laboratoire Ceva Santé animale.
L’autre produit phare est l’Imvac qui concerne la vaccination intramusculaire dans le bréchet réalisée en élevage. L’Imvac est couramment employé en poulette. Selon son âge et son poids, l’opérateur pose l’animal contre une platine moulée spécifique (trois formes anatomiques brevetées). La sortie de l’aiguille (ou de deux) se déclenche automatiquement si les trois contacteurs garantissant le bon positionnement de l’oiseau l’autorisent.
Comme Le Dovac, l’Imvac offre une cadence importante (de l’ordre de 1 200-1 500 injections par heure) avec la garantie d’une injection sûre et bien faite, à condition que le personnel ait été préalablement formé.
Par ailleurs, Desvac a aussi conçu un chariot de vaccination (Cage Spray) muni de deux mâts pour nébuliser les poulettes logées en cage sur 4 à 8 étages.
Lire aussi : Ceva Santé Animale innove dans la vaccination au couvoir
Continuer à innover tous azimuts
L’avenir est aussi aux appareils connectés voire géolocalisés, mais ce n’est pas encore les cas pour le Dovac et l’Imvac.
En revanche, depuis 2017, Desvac entame une diversification dans le secteur porcin avec une seringue connectée (Smartvac) pour vacciner les porcelets et un enregistreur de traitement (Track vac) adapté sur une seringue manuelle.
Et d’ici quelques mois, Desvac prévoit de lancer un nouveau produit pour vacciner les poulettes. Avec 98 % du chiffre d’affaires à l’export dans 115 pays, Desvac s’appuie aussi sur l’expertise des 150 techniciens du laboratoire Ceva Santé animale. En assurant un support technique aux couvoirs, ils les conseillent sur le bon emploi des produits et des machines de vaccination, notamment de Desvac.
« Un équipement adapté par mode de vaccination »
Dovac, un vaccinateur tout terrain
Au couvoir, la Dovac permet la vaccination à la base du cou du poussin trié. En positionnant le poussin de manière adéquate, l’opérateur déclenche automatiquement la sortie de l’aiguille et l’injection pneumatique avec une seringue à volume fixe.
Grâce à une seconde seringue installée parallèlement, l’appareil peut réaliser deux injections légèrement décalées avec la même aiguille.
« La Dovac est simple d’utilisation, robuste et fonctionne dans toutes les conditions, résume Kevin Gandon, le responsable technique clientèle. Il arrive que certains compresseurs ne produisent pas un air comprimé de bonne qualité, mais ça ne l’empêche pas de bien vacciner. »
Des produits conçus et fabriqués en France
Desvac détient quinze brevets actifs pour protéger ses produits de haute technologie et réalise sa recherche et développement uniquement en interne.
Assurer la sécurité de l’opérateur (pas de risque de piqûre accidentelle) et respecter l’intégrité de l’animal (pas de risque de blessure lors de sa manipulation) sont deux fortes exigences.
Tout est conçu par le bureau d’études d'Angers, qui est notamment équipé d’une imprimante 3D de pièces en matière plastique. « Une idée d’amélioration peut rapidement être testée, explique Kevin Gandon, le responsable technique clientèle. On n’a pas besoin d’attendre qu’un prestataire fasse un prototype et c’est aussi beaucoup moins cher. On peut même faire des pièces techniquement irréalisables, comme une sphère libre de bouger dans un cube d’une seule pièce ! »
La quasi-totalité des composants est fabriquée par des fournisseurs régionaux, dans la mesure du possible. « Nous faisons l’assemblage sur notre site d’Angers. Par exemple, il faut environ 1 heure 30 pour monter une machine Dovac, précise encore le responsable technique.
Les seringues sont également assemblées à Angers. Bien sûr, nous sommes certifiés iso 9001 et tous les mécanismes sont vérifiés avant expédition. Par ailleurs, nous avons ici un atelier de service après-vente. » Pour des raisons évidentes de biosécurité, celui-ci est isolé sur le site, avec un personnel dédié.