[Covid-19] La communication sur la volaille française change de cible
Alors qu’au salon de l’agriculture l’association de promotion de la volaille française (APVF) a communiquée vers la restauration hors domicile, le Covid 19 l’oblige à sensibiliser les consommateurs.
Alors qu’au salon de l’agriculture l’association de promotion de la volaille française (APVF) a communiquée vers la restauration hors domicile, le Covid 19 l’oblige à sensibiliser les consommateurs.
Avec le confinement, les consommateurs privilégient le poulet et la dinde, en délaissant des morceaux (pilons, cuisses, rouge) ainsi que les espèces secondaires (canard, pintade, caille, pigeon). C’est pourquoi, l’association de promotion de la volaille française (APVF) a changé sa campagne de communication, auparavant axée sur les métiers de la restauration hors domicile. « En consommant du canard français a minima deux fois par mois, nous pourrions garantir à cette filière le maintien de ses emplois », assure l’association. De même, « en achetant au moins une fois par an de la caille ou du pigeonneau français, nous pourrions permettre à ces filières d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. Nous voulons inciter les consommateurs confinés à diversifier leurs achats et à cuisiner ces produits à la maison. » L’APVF sponsorise des sessions de cuisine sur Instagram, qui sont animées par le chef cuisinier Florian Barbarot (Top Chef 2019) (1). « Nous reviendrons vers la RHD en sortie de crise, explique son président Christian Ragaigne. Pour leur dire que se fournir en France a du sens, surtout en période de crise lorsqu’il y a d’énormes problèmes logistiques. De plus, le consommateur y sera sans doute beaucoup plus sensible. La proximité avec la production devient quasiment obligatoire. » L’APVF espère que le décret sur l’étiquetage de l’origine du pays étendu aux produits transformés de volaille sera publié le plus vite possible. Il devait l’être le 1er avril.