val de Loire
Premier bilan encourageant pour le plan filière Loire 2030
Piloté par InterLoire, le plan filière Loire 2030 lancé en 2019 dresse un premier bilan à mi parcours. Son suivi repose sur une centaine d’indicateurs.
Piloté par InterLoire, le plan filière Loire 2030 lancé en 2019 dresse un premier bilan à mi parcours. Son suivi repose sur une centaine d’indicateurs.
Le plan filière Loire 2030 dresse son premier bilan à mi parcours, 5 ans après son lancement. Parmi la centaine d'indicateurs de suivi, figure la part des ventes à l’export. Un objectif majeur. Le vignoble vise une part de 30 % des vins de Loire exportés d’ici 2030. En 2023, la proportion a atteint 20 % contre 17 % en 2018, tandis que le nombre d’entreprises exportatrices a progressé de 11 % en cinq ans. Pour accélérer le mouvement, « 70 % des budgets de promotion collective seront consacrés à l’export en 2024 », indique l’interprofession.
Répondre aux défis environnementaux
Au chapitre des engagements environnementaux, 73 % des domaines viticoles ont entrepris une certification en agriculture biologique ou environnementale en 2023, soit un essor de 140 % par rapport à 2019. L’objectif à atteindre en 2030 est de 100 %. En termes de surfaces, 85 % sont aujourd’hui labellisées HVE ou AB.
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L’objectif de cartographie des terroirs pour mieux anticiper les impacts du changement climatique est lui atteint à 89 %, ce qui représente une surface de 59 000 hectares. La diversité du végétal est identifiée comme un « enjeu clé ». La filière s’appuie sur 17 conservatoires répartis sur le territoire. Les investissements pour sélectionner des nouveaux clones et porte-greffes se montent à 200 000 euros depuis 2018, et ceux dans les programmes de variétés résistantes à 400 000 euros. « Fin 2023, plus de 100 hectares de variétés résistantes sont déjà plantés », indique Christophe Deschamps, président de l’IFV Val de Loire et président de la Commission technique d’InterLoire.
Un plan spécifique face aux difficultés de recrutement
Le recrutement demeure un souci. « 70 % des recrutements en Loire sont jugés difficiles, principalement en raison d’un manque de candidats », constate InterLoire. Un plan d’action dévolu à « l’attractivité, la formation et l’amélioration des pratiques managériales » a été lancé. Les besoins annuels sont estimés à 500 salariés permanents et 11 000 saisonniers.
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