Aller au contenu principal

Pesticides : chute des ventes de 24 % en volume en 2019

Lors d’une conférence de presse le 20 janvier, l’UIPP a annoncé une baisse de 24 % des quantités de produit phytosanitaire vendues sur un an, tandis que les produits de biocontrôle poursuivent leur croissance.

Une baisse de 24 % des quantités de produit phytosanitaire vendues sur un an. L’UIPP (Union des industries de la protection des plantes) enregistre la commercialisation de 52 347 tonnes de substances actives en 2019 contre 68 678 tonnes en 2018. Directrice de l’UIPP, Eugénia Pommaret apporte plusieurs explications : « l’année 2019 a été « sereine » en termes d’impact des bioagresseurs avec des conditions météo défavorables à la pression sanitaire. Autre explication : l’année 2018 a connu des achats anticipés de produits avant la mise en place de l’augmentation de la Redevance pour pollution diffuse (RPD) au 1er janvier 2019 augmentant le prix de solutions phytosanitaires. »

Sur ce bilan de l’année 2019, on attend de connaître de la part des ministères de l’Agriculture et de l’Écologie, les chiffres définitifs émanant de la BNVD (Banque nationale de ventes de phyto par les distributeurs) et le Nodu (Nombre de doses unités) calculé sur cette base.

Le chiffre d’affaires des sociétés agrochimiques adhérentes de l’UIPP se ressent de la baisse des quantités vendues en 2019 mais dans de moindres proportions en valeur : il baisse de 5,5 % par rapport à 2018 et il s’élève à 1,87 milliard d’euros. Pour la protection des cultures, les firmes ne vendent pas que des phytos mais aussi du service digital comme les OAD.

L’UIPP note que « les produits de biocontrôle poursuivent leur croissance en représentant 36 % des substances actives vendues en France en 2019 contre un peu plus de 20 % en 2018. » Cela ne signifie pas qu’il en est de même dans les usages en proportion. Les Rencontres annuelles du biocontrôle qui ont lieu le 26 janvier sous l’égide d’IBMA France devraient nous donner plus de détails sur ce point.

Les plus lus

Livraison de la récolte de céréales à la coopérative Agralys.
Moisson 2024 : des coopératives en difficulté mais aux côtés des céréaliers

La forte baisse des volumes collectés en 2024 impacte très négativement la santé des exploitations céréalières mais aussi…

Préparation d'un semis de blé.
Météo agricole : quel temps va-t-il faire pour les travaux d’automne ?

Semis des céréales d’hiver, récolte des cultures d’été, quelles seront les conditions météo pour les derniers chantiers…

Les crucifères (moutardes, radis…) ont un système racinaire pivotant intéressant d’un point de vue structuration du sol mais elles sont sensibles aux sols compactés ...
Couverts végétaux : favoriser la restructuration du sol grâce à leur système racinaire efficace
Les couverts d’interculture ne peuvent remplacer un travail du sol mécanique pour agir rapidement sur la structure du sol. Mais…
Alexis Bouchard, agriculteur à Digny (Eure-et-Loir)
Ravageurs sur colza : « Nous effectuons un à deux tests Berlèse pour mesurer la pression des larves d’altises »
Alexis Bouchard, agriculteur à Digny, en Eure-et-Loir, cutlive 35 ha de colza. Il surveille de près les risques d’attaques d…
Juillet 2022. Fosse pleine de blé tendre, réception pour du stockage à la ferme
Prix des céréales : peut-on espérer une hausse dans les prochains mois ?

Entre les rendements catastrophiques et les prix en berne, les producteurs de grandes cultures sont nombreux à s’interroger…

Thibaud Guillou, agriculteur, et son père retraité Jean, dans l’Eure-et-Loir (Luplanté)
« J’embauche mon père retraité agricole en CDD pour des raisons de sécurité »

Thibaud Guillou est agriculteur à Luplanté, dans l’Eure-et-Loir. Il embauche son père retraité Jean en CDD pour sécuriser et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures