Désherbage des vignes
Le travail du sol peut être une alternative intéressante
Désherbage des vignes
Entre les restrictions d´utilisation des herbicides et le développement de l´enherbement, le travail mécanique s´impose comme la troisième voie de l´entretien des sols.
Même si il reste encore cher en temps et en matériel, le travail du sol devient une alternative de plus en plus compétitive. Les restrictions sur l´utilisation des prélevés (retrait des triazines et de la terbuthylazine, réduction des doses de diuron) limitent les choix techniques et devraient à terme amener une augmentation des coûts de désherbage. Sans compter qu´un jour, peut-être, les prélevés pourraient être écartés... Eric Chantelot de l´ITV prévient toutefois : « Il s´agit de ne pas faire les même erreurs que par le passé où le désherbage chimique avait remplacé le travail du sol. Il doit être envisagé plus comme une technique complémentaire que comme une solution unique. »
Le travail du sol n´est pas une solution miracle
De plus, toutes les parcelles ne sont pas aptes à être travaillées, les plus sensibles à l´érosion gagneraient, pour certains, à ne pas l´être. Le travail du sol n´est donc pas une « solution miracle », mais bien une technique améliorative, qui, maîtrisée, pourrait détruire les mauvaises herbes tout en garantissant une bonne structure du sol. Robert Martin de la cave coopérative de Baixas estime que le travail du sol est aujourd´hui trop standardisé, trop stéréotypé. « Il faut prendre en compte la notion de terroir et ne pas systématiquement refaire ce qui a marché ailleurs ».
De même, l´offre des outils se diversifie avec, notamment, l´arrivée sur le marché d´interceps, pour certains, plus rapides et plus fiables.