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" Le consommateur doit être informé de la présence de saccharose dans le vin " estime Marco Bertagni

Trois questions à Marco Bertagni, lobbyiste italien.

Marco Bertagni, représentant la filière de production des moûts et jus de raisin, demande à ce que l’étiquetage du saccharose soit obligatoire.
Marco Bertagni, représentant la filière de production des moûts et jus de raisin, demande à ce que l’étiquetage du saccharose soit obligatoire.
© DR

Marco Bertagni est un lobbyiste italien à l’initiative de la création de Must, un réseau européen des producteurs de moûts et jus de raisin, représentant 80 % des industries européennes du secteur, selon sa propre évaluation.


Pourriez-vous nous rappeler l’influence économique qu’a eue la réforme de 2008 sur la production de moûts et de jus ?


En 2010-2011, la production européenne de moûts et jus de raisin s’élevait à 4,6 millions d’hectolitres. Elle est tombée à 3,3 millions d’hectolitres en 2012-2103. La baisse la plus importante concerne les moûts concentrés rectifiés (MCR) utilisés pour l’enrichissement.


Must demande à ce que l’utilisation de saccharose soit inscrite sur l’étiquette. Est-ce que cela peut influencer le choix des consommateurs ?


Nous pensons que le consommateur doit être informé que le vin qu’il achète, a été produit avec
un ingrédient qui n’a rien à voir avec le raisin.
Nous pensons qu’une fois informé, il pourra revoir son choix et se tourner vers des vins, peut-être plus chers, mais qui sont faits uniquement avec des dérivés du raisin.


Quelle action comptez-vous mener ?


Nous avons formulé notre demande en matière d’étiquetage dès 2009. Nous nous efforçons d’introduire cette règle dans le cadre de la rédaction de la nouvelle OCM, si cela n’est pas possible nous demanderons une modification des règles d’étiquetage du vin.
Nous rencontrons certaines difficultés à fédérer les États autour de nos positions. Ceux où la
chaptalisation est interdite devraient a priori être derrière nous. Mais ils ont adopté une position assez floue parce qu’ils ont peur que l’étiquetage du sucre soit un premier pas vers
l’étiquetage d’autres produits exogènes au raisin et que la filière préfère cacher. Il est quelque part frustrant de voir la réglementation européenne clamer haut et fort défendre la transparence pour les consommateurs et qu’il n’en est rien dans la réalité.

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