La vigne au cœur d’une collaboration entre l’Inrae et l’université de Californie
Les échanges entre Gary May, chancelier de l’université de Californie à Davis (UC Davis), et Philippe Mauguin, président-directeur général de l’Inrae, initiés il y a plus d’un an, se sont concrétisés en juillet dernier à travers la signature d’un accord-cadre de coopération scientifique. Premier axe de cette collaboration, un projet de deux ans portant sur la santé de la vigne et les maladies du bois. « Ce thème est en effet un sujet prioritaire d’intérêt commun, les États-Unis et la France étant deux grands pays producteurs et consommateurs de vin, classés respectivement à la 6e et 3e place mondiale en termes de superficie de vignoble », a commenté l’Inrae dans un communiqué de presse.
Une mise en commun des ressources humaines et matérielles
Plus précisément, les chercheurs vont « étudier l’interaction esca-sécheresse, afin de mieux comprendre les processus sous-jacents de l’esca », indique Chloé Delmas, chercheuse à l’Inrae et en charge de la partie française de la collaboration. Coséléctionnés par les deux organismes, les scientifiques vont « mettre en commun les outils et dispositifs utilisés jusqu’à présent séparément », selon Chloé Delmas, et publieront conjointement les résultats de leurs travaux. Les deux équipes pourront se rencontrer dès que la situation sanitaire liée au Covid-19 le permettra. Un second projet issu de cette collaboration franco-américaine est déjà dans les tuyaux, mais il s’adressera aux professionnels de la filière lait.