Une cage de contention pour veaux pliable facile à déplacer
Jean-François Gasquet, du Gaec du Cayre en Corrèze, en est à son second prototype de cage à veau. Elle est cette fois-ci pliable et transportable sur le chargeur et peut s’utiliser en pâture comme en stabulation.
Jean-François Gasquet, du Gaec du Cayre en Corrèze, en est à son second prototype de cage à veau. Elle est cette fois-ci pliable et transportable sur le chargeur et peut s’utiliser en pâture comme en stabulation.
« Nous avons un parcellaire morcelé, d’où l’idée de cette cage à veau pour intervenir en sécurité. Elle se transporte, pliée, sur la route et dans les villages, même si elle n’est pas homologuée », explique Jean-François Gasquet. Utilisable à l’extérieur, elle a servi aussi de case dans le bâtiment.
Essentiellement réalisée avec des barrières de stabulation de 3m10, elle a été fabriquée il y a cinq ans en incluant d’autres matériaux de récupération et pèse dans les 400 à 500 kg. « Je peux aussi coiffer le veau ou la vache avec elle, si je me débrouille bien ! », relève Jean-François. Elle se déplie et se replie en un peu plus d’une minute mais dans un ordre précis pour que les barrières tiennent lors des déplacements.
La cage permet de faire des soins aux veaux mais également aux mères (césarienne, matrice…) grâce à une barrière intérieure de 1m70 de long, située à environ 45 cm du bord qui sert à plaquer l’animal contre la barrière extérieure comme une tranche de jambon dans un sandwich. « Une personne seule peut alors intervenir », souligne Jean-François.
Il n’y a volontairement pas de pieds « plats » pour que la cage ne s’enfonce pas dans le sol. Les pieds sont formés de tubes cintrés afin que la cage puisse glisser « au cas où ». De même, il n’y a pas de pieds sur la porte d’ouverture afin de ne pas avoir à la soulever pour l’ouvrir ou la fermer.
Un renfort réduisant le jour entre les tubes horizontaux des barrières a été ajouté « pour que le veau ne passe pas sa tête, continue Jean-François. De plus, des points de renfort sont venus s’ajouter petit à petit lors de sa construction ». Il arrive en revanche que le veau passe sous la cage si cette dernière est laissée au pré durant la nuit, mais il reste à côté de sa mère, qui elle ne peut pas s’échapper.
La cage se fixe au chargeur grâce aux adaptations de la pince à enrubanner. Elle est démontée une fois par an pour effectuer l’enrubannage. Deux petites barres amovibles positionnées sur le haut des barrières avec un angle de 45° avec ces dernières permettent de « rigidifier » le parc une fois déplié. Elles sont ensuite retirées pour replier le parc en position de transport et pour le transport viennent se ranger dans une encoche prévue à cet effet.
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