Restauration scolaire

Scolarest engage les enfants dans leur alimentation

Afin de s’adapter aux changements réglementaires (EGalim) et surtout aux attentes de ses jeunes convives, le fournisseur de repas scolaires Scolarest*, marque de Compass Group France spécialisée dans la restauration scolaire, a présenté le 10 octobre sa nouvelle vision stratégique. « Nous constatons que les jeunes générations sont de plus en plus engagées, veulent être responsabilisées, résume Isabelle Monnet, directrice générale de Scolarest. Il nous fallait repenser notre offre en remettant l’enfant au cœur du sujet. Pour cela nous avons réalisé une grande enquête qualitative auprès d’une trentaine de parents et surtout plus de 200 enfants. De là, Scolarest a bâti sa vision 2022, “Nourrir la curiosité d’une génération engagée”, autour de trois axes stratégiques : le goût (notion de découverte et de transmission culinaire avec le végétal en particulier), le partage (convivialité mais aussi partage avec les équipes de restauration), et la proximité (achats locaux et responsables, engagement auprès de l’amont agricole…). »

Cours de cuisine et desserts aux légumes !

Outre l’offre produits, différents concepts ont été mis en place : l’Atelier Gourmand (cours de cuisine au sein de l’école), le Concours des Petits Chefs (création de recettes par les enfants), des animations nutritionnelles et des repas à thème. Citons aussi le Club des Goûteurs : les enfants sont testeurs des recettes créées par les chefs Scolarest et les valident pour qu’elles soient déployées au sein du réseau.

Les chefs ont travaillé autour de plusieurs modules tels que “les desserts de ma mamie” mais aussi “les desserts du potager”, dont l’objectif est d’incorporer des légumes et des herbes aromatiques dans les desserts (salade de fruits au chou-fleur ou muffin carotte-coriandre). Un bon moyen d’augmenter la consommation de légumes !

Scolarest a aussi testé “Stop au Gaspi” : les enfants se servent eux-mêmes la quantité voulue et ne peuvent passer au plat suivant qu’une fois leur assiette vide. Le gaspillage en fin de service a parfois été divisé par 10 !

« Nous allons maintenant déployer le plus rapidement possible ces concepts en les proposant systématiquement dans notre offre », conclut Isabelle Monnet.