Agrofourniture
Raffermissement de tous les types d'engrais en février
Les cours des fertilisants en France ont progressé entre janvier et février dans un contexte mondial haussier en termes de matières premières et de logistique.
Les cours des fertilisants en France ont progressé entre janvier et février dans un contexte mondial haussier en termes de matières premières et de logistique.
Alors que les cours du pétrole et gaz naturel poursuivent leur ascension, ceux des engrais continuent à se raffermir. Plusieurs raisons : regain des coûts de production et de transport, rebond de la demande internationale, remontée des cours des céréales et oléagineux, offre parfois limitée en raison, notamment, des perturbations liées à la Covid-19 pour certaines productions. Sans oublier l’effet de la parité euro-dollar et à la vague de froid aux États-Unis.
Ces facteurs cumulés provoquent l’envol du prix de l’urée, dopé par une forte demande d’Amérique du Sud et aussi de l’Inde, alors que la Chine n’étant pas à l’export les disponibilités sont plus limitées. Dans son sillage, la solution azotée se raffermit. L’ammonitrate enregistre une poussée de 27 €/t, fruit d’une volonté des producteurs européen à réajuster leurs prix, en raison aussi d’une offre réduite.
Côté engrais phosphatés, le marché est aussi sous tension. Le DAP a enregistré une forte hausse de ses cours, de plus de 80 €/t. Le Super Triple a suivi la même tendance. La potasse, elle aussi, a remonté ses prix, mais dans une moindre proportion.