Porcs castrés: l’AOP Porc Grand Ouest acte une «hausse tarifaire» de 7 ct€/kg
Les dix organisations de producteurs (OP) de l’AOP Porc Grand Ouest «ont décidé d’appliquer, dès le 18 juillet 2022, une évolution tarifaire de +7 centimes d’euros/kg de carcasses» pour les porcs mâles castrés, d’après un communiqué du 8 juillet.
Basée sur les «échanges intervenus avec les abatteurs depuis plus de six mois», cette revalorisation «prend en compte une partie des surcoûts de production liés à l’élevage de mâles castrés», explique l’association d’OP. L’AOP rappelle qu’elle était «attendue depuis longtemps par les éleveurs», alors que les négociations étaient dans l’impasse depuis fin 2021. La castration à vif des porcelets est interdite depuis le 1er janvier, et la production de mâles castrés – désormais avec prise en charge obligatoire de la douleur – doit faire l'objet de contrats, en vertu de la loi Egalim 2. L’AOP se positionne à un niveau intermédiaire entre la proposition des abatteurs (+2 ct€/kg, correspondant au coût de l’anesthésie/analgésie) et celle des éleveurs (+13,7 ct€/kg, couvrant toute la différence de coût de production entre mâles entiers et castrés). Cette revalorisation «doit être prise en considération, en aval de la filière, par les salaisonniers et les distributeurs», revendique l’AOP Porc Grand Ouest, qui regroupe la moitié de la production française.