Les cochettes reproduisent le comportement de leur mère
Les cochettes nées et élevées dans des maternités où leur mère était libre une partie de la lactation expriment plus de comportements maternels que celles nées et élevées avec une mère en cage.
Les cochettes nées et élevées dans des maternités où leur mère était libre une partie de la lactation expriment plus de comportements maternels que celles nées et élevées avec une mère en cage.
Au sein d’un élevage commercial disposant à la fois de cages de maternité classiques et de cases libertés, des chercheurs néo-zélandais ont étudié le comportement de 27 cochettes et de leurs porcelets sur les trois premiers jours suivant la mise bas alors qu’elles sont toutes dans des cages.
Les futures reproductrices sont sélectionnées sur les mêmes critères et élevées de la même manière pendant toute la croissance, qu’elles soient nées et élevées avec des mères en cages ou en cases liberté. À leur première lactation, les cochettes issues des cases liberté touchent et vocalisent plus en direction de leurs porcelets que celles nées et élevées en cases avec des cages. Les chercheurs expliquent cette différence par la reproduction des comportements par apprentissage. Les porcelets issus de mères en cases liberté ont de nombreuses interactions avec leur mère. Cette expérience précoce des jeunes femelles sera alors reproduite lorsqu’elles auront des petits à leur tour. Au contraire, les femelles issues de mères en cage avec peu d’interactions truie-porcelet reproduiront ce comportement. Les chercheurs n’observent pas de différences dans le comportement de couchage des porcelets. Au fil des jours, ils se reposent de moins en moins près de la mamelle pour aller se reposer plutôt dans le nid. Aucune différence dans les performances techniques entre les groupes n’a été relevée.
Côté biblio
The performance and behaviour of gilts and their piglet is influenced by whether they were born and reared in farrowing crates or farrowing pens. Chidgey et al. 2016. Livestock Science.
Avis d’expert - Nicolas Villain, Chambres d’agriculture de Bretagne
Une transmission utile pour limiter les pertes