Deux vaccins contre la Fièvre porcine africaine autorisés au Vietnam
Les autorités vietnamiennes ont approuvé la commercialisation domestique de deux vaccins fabriqués dans le pays contre la peste porcine africaine (PPA).
Les autorités vietnamiennes ont approuvé la commercialisation domestique de deux vaccins fabriqués dans le pays contre la peste porcine africaine (PPA).
Le Vietnam est devenu le premier pays à développer et produire deux vaccins contre la peste porcine africaine.
Ces deux vaccins vivants atténués sont le Navet-ASFVAC (de l’entreprise américano-vietnamienne Navetco) et le Avac ASF Live (du laboratoire Avac Vietnam). Selon le gouvernement vietnamien, plus de 650 000 doses des vaccins ont récemment été testées sur des troupeaux de porcs de 40 provinces, avec un taux d’efficacité de 95 %. Il a demandé aux fabricants de « préparer des plans de production pour les ventes domestiques et pour l’export ». Dans un entretien à l’agence de presse Reuters, le secrétaire d’État américain à l’Agriculture Thomas Vilsack s’est dit « probablement intéressé » par des achats de précaution.
Un vaccin oral contre la peste porcine africaine testé par l’Anses
En France, l’Anses avait annoncé en mars dernier des premiers résultats prometteurs en vue de l’obtention d’un nouveau vaccin contre la PPA. Ce vaccin a été produit à partir d’une souche atténuée dérivée de la souche Georgia qui circule actuellement dans l’Union européenne. Pour l’agence de sécurité sanitaire, les sangliers seraient probablement la première cible pour ce vaccin en Europe de l’Ouest. La méthode employée serait une vaccination par voie orale à l’aide d’appâts. Elle avait été utilisée avec succès pour éliminer la peste porcine classique en France au début des années 2000.
Selon le bulletin de veille sanitaire de la plateforme ESA en date du 8 août dernier, le nombre de foyers domestiques a récemment augmenté fortement dans les pays des Balkans (Bosnie-Herzégovine, Croatie et Serbie). Dans le nord de l’Italie, un cas a été détecté en mai dernier à 55 km de la frontière française. La plateforme constate que « la maladie s’étend progressivement sur la totalité du territoire italien ».