Aller au contenu principal

Ouverture des demandes pour le dispositif d'aide alimentation animale pour les intégrateurs en volaille

Le guichet FranceAgriMer pour l’indemnisation exceptionnelle des surcoûts alimentaires à verser aux éleveurs via leurs opérateurs de contrats ouvre ce lundi 20 juin à 12 heures.

Avec le dispositif intégrateur le barème d'aide est de 60 % calculé sur 40 % de la charge aliment
© D. Poilvet

En attendant que la hausse des coûts de production générée par la guerre en Ukraine se répercute dans les contrats de vente en application de la loi Egalim 2, le gouvernement a mis en place une aide temporaire aux éleveurs fortement impactés par l’augmentation du coût de l’alimentation animale. Elle concerne la période allant du 16 mars au 15 juillet inclus.

Après le premier dispositif de 308,5 millions d’euros ouvert jusqu’au 29 juin aux éleveurs hors contrats de production, le dispositif concernant les éleveurs « intégrés » est ouvert ce jour à 12 heures sur le site de FranceAgriMer et il sera clos le 8 juillet à 14 heures.

 

Ce volet bénéficie d’une enveloppe de 166 millions d’euros. Avec le troisième dispositif concernant l’Outremer et la Corse, le soutien total apporté par le Plan de résilience agricole sera de 489 millions, dont 89 M€ en provenance de fonds européens.

Qui peut demander l’aide « intégrateurs »?

Les demandeurs sont :

- les personnes physiques ou morales qui émettent un contrat d’intégration (1),

- les organisations de production porteuses de contrats de production animale, 

- les sélectionneurs-accouveurs,

- les entités juridiques avec une activité d’élevage et étant propriétaires des animaux n’ayant pas été éligibles au dispositif « éleveurs ».

Les demandeurs doivent avoir à une ou plusieurs activités poursuivant au moins un des quatre objectifs suivants : économie circulaire, gestion des nutriments, utilisation rationnelle des ressources, méthodes de production respectant l’environnement et le climat.

Les demandeurs sont immatriculés au répertoire Siren de l’Insee (numéro Siret actif) et n’ont pas de procédure judiciaire ou amiable en cours.

(1) selon article L. 326-1 du code rural et de la pêche maritime « sont réputés contrats d’intégration tous contrats accords ou conventions conclus entre un producteur agricole (ou un groupe de producteurs) et une entreprise industrielle ou commerciale comportant obligation réciproque de fournitures de produits ou de services »

Quel est le montant de l’aide ?

L’aide de 60 % est calculée sur une assiette correspondant à 40 % des achats d’alimentation animale entre le 16 mars et le 15 juillet. Une seule somme doit être indiquée par dossier, même si elle concerne plusieurs éleveurs en contrat.

Qui bénéficiera de l’aide ?

Selon le règlement européen encadrant cette aide, « les États membres veillent à ce que, lorsque les agriculteurs ne sont pas les bénéficiaires directs des paiements de l’aide de l’Union, l’avantage économique de l’aide de l’Union leur soit intégralement transféré. »

Les demandeurs devront documenter la répercussion économique aux éleveurs avec qui ils sont en contrat, en fournissant la liste des éleveurs et des informations personnelles attestées par un comptable : Siret de chaque éleveur, contrat en vigueur et numéro, programmation de la production du 16 mars au 15 juillet, montant du transfert de l’avantage économique.

 

Les plus lus

<em class="placeholder">Pauline Van Maele et Aurélien Lerat : « La viabilité de notre projet d&#039;installation à deux reposait sur le maintien de l’élevage sur l’exploitation avec deux ...</em>
« Le poulet a rendu viable notre projet d’installation »

Dans l’Aisne, Pauline et son frère Aurélien Lerat ont repris l’exploitation familiale de grandes cultures en réinvestissant…

<em class="placeholder">Accessible par un unique chemin, l’entrée du site d’élevage de Nicolas Verdier est délimitée par une clôture grillagée avec un portail électrique et un grand sas ...</em>
Une biosécurité renforcée pour un site de deux poulaillers de chair neufs

Nicolas Verdier s'est installé à Mansigné dans la Sarthe avec un site de deux poulaillers neufs de 1 800 m2 équipé d'un…

<em class="placeholder">GŽraldine Mazerolle et ses poulets Label rouge de 15 jours</em>
« Nous avons renforcé l'exploitation bovine et de poules pondeuses avec deux bâtiments label »

Pour générer un revenu complémentaire et vivre à deux sur l’exploitation dans l'Allier, Géraldine et Julien Mazerolle se sont…

<em class="placeholder">De gauche à droite : Philippe, Maxime et Pierre : « Notre autonomie alimentaire en maïs, soja et blé est autant un atout économique que sécuritaire et qualitatif. »</em>
" Nous cherchons à maximiser la valorisation de notre canard à foie gras "

Orientée à 100 % vers la vente directe, La Ferme de la patte d’oie (Gers) mise sur la pluriactivité et cherche à…

<em class="placeholder">Nicolas Verdier lors de la porte ouverte : « Mon site de deux bâtiments de 1 800 m2 répond à mes attentes en termes de revenu et de temps de travail.»</em>
« Je vis bien avec mon site de volailles de chair neuf de 3 600 m2 »

Nicolas Verdier s’est installé seul avec deux poulaillers de chair neufs. Grâce à des performances technico-économiques…

<em class="placeholder">Bruno Mousset travaille depuis vingt-cinq ans dans le groupe LDC et pilote le pôle Amont depuis 2020. Auparavant, il a dirigé la société Lœuf (2011-2019), a été ...</em>
« Il nous faut des éleveurs de volailles pour nos sites LDC »

La consommation de volaille a le vent en poupe et particulièrement le poulet. Pour rester dans l’assiette des consommateurs…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)