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La semaine de la laine arrive en France
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Une opération de promotion de la laine va être lancée auprès des consommateurs pour la première fois en France, du 1er au 6 octobre prochains.
Un troupeau de moutons qui défile dans les rues de Paris, ce n’est pas tous les jours. C’est pourtant ce qui attend les amateurs de mode féminine la semaine du 1er au 6 octobre, à l’occasion de la semaine de la laine. Lancée pour la première fois en France, à l’initiative de la Fédération française des industries lainière et cotonnière (FFILC), ainsi que de la fédération nationale ovine, cet événement se déroule déjà outre-Manche depuis deux ans, parrainée par le prince Charles.
« La laine est un produit naturel qui n’a jamais été surpassé », note John Thorley, président de cette opération baptisée ‘Campaign for wool’. Les grands magasins de Londres avaient déjà joué le jeu en 2011 en décorant leurs vitrines et leurs équivalents du boulevard Hausmann à Paris vont être invités à suivre le mouvement.
VERS UNE INTERPROFESSION LAINE
L’objectif de cette campagne est d’inciter les consommateurs à préférer des produits en laine, en mettant en avant les qualités intrinsèques de cette fibre naturelle : chaleur, confort, sécurité. Les principaux pays producteurs comme l’Australie, la Nouvelle- Zélande, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni, suivent cet événement international avec également une implication de l’IWTO (International Wool Textile Organisation).
En deux ans, l’opération a permis de toucher 77 millions de personnes dans le monde. En France, les professionnels lainiers ont créé l’an dernier un club laine, au sein de la FFILC. La principale bataille de ce club est de faire amenderles règlements européens 1069/2009 et 142/2011 qui classent à tort la laine dans une catégorie des sous-produits animaux à risque et imposent des conditions de transport et de stockage spécifiques ainsi que des contrôles sanitaires à l’importation non justifiés et préjudiciables à toute la filière (voir Pâtre 586). « Une interprofession laine est en train de se créer grâce au club laine, souligne Emmanuel Coste, éleveur en Auvergne et président d’Interbev Ovins. Le mouton produit de la viande, du lait mais aussi de la laine, ne l’oublions pas, car c’est ce qui fait sa spécificité par rapport aux autres animaux de rente (…). Ce produit a besoin d’être défendu car il a fait l’objet de plusieurs attaques de la part de la réglementation. »
EXEMPLE EN LIMOUSIN
Une autre bataille c’est d’encourager davantage — même si il est bien entamé — le retour de la matière dans les collections de prêt-à-porter. « Les différents acteurs de la filière laine ont initié une démarche au niveau de la région Limousin, détaille Christian Auque, président de l’union professionnel du textile, de l’habillement et du cuir Limousin, et nous allons décliner au niveau régional la semaine de la laine ». Le chemin est long mais des éleveurs et des artisans s’associent pour animer des réseaux dans différentes régions françaises. Le Limousin en est un exemple. « La production de laine est toujours présentée comme incompatible avec la production de viande. Je pense qu’au contraire, c’est un plus. L’éleveur peut encore obtenir de meilleurs prix à condition de travailler sur la qualité » explique Nadine Singeot, experte lainière dans le Limousin.
« L’industrie textile française en général et l’industrie lainière française en particulier ont souffert mais ne sont pas mortes » souligne Olivier Segard, qui dirige la société Segard Masurel, société de négoce de laine installée en France, Belgique, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud. « On peut dire que la production commence pratiquement à se stabiliser à fin 2011 en France et un effort est fait pour privilégier la qualité au détriment de la quantité. On constate un retour de la laine dans les collections ce qui est plutôt une bonne nouvelle » constate pour sa part Hubert du Potet, délégué général de la FFILC.
« La laine est un produit naturel qui n’a jamais été surpassé », note John Thorley, président de cette opération baptisée ‘Campaign for wool’. Les grands magasins de Londres avaient déjà joué le jeu en 2011 en décorant leurs vitrines et leurs équivalents du boulevard Hausmann à Paris vont être invités à suivre le mouvement.
VERS UNE INTERPROFESSION LAINE
L’objectif de cette campagne est d’inciter les consommateurs à préférer des produits en laine, en mettant en avant les qualités intrinsèques de cette fibre naturelle : chaleur, confort, sécurité. Les principaux pays producteurs comme l’Australie, la Nouvelle- Zélande, l’Afrique du Sud et le Royaume-Uni, suivent cet événement international avec également une implication de l’IWTO (International Wool Textile Organisation).
En deux ans, l’opération a permis de toucher 77 millions de personnes dans le monde. En France, les professionnels lainiers ont créé l’an dernier un club laine, au sein de la FFILC. La principale bataille de ce club est de faire amenderles règlements européens 1069/2009 et 142/2011 qui classent à tort la laine dans une catégorie des sous-produits animaux à risque et imposent des conditions de transport et de stockage spécifiques ainsi que des contrôles sanitaires à l’importation non justifiés et préjudiciables à toute la filière (voir Pâtre 586). « Une interprofession laine est en train de se créer grâce au club laine, souligne Emmanuel Coste, éleveur en Auvergne et président d’Interbev Ovins. Le mouton produit de la viande, du lait mais aussi de la laine, ne l’oublions pas, car c’est ce qui fait sa spécificité par rapport aux autres animaux de rente (…). Ce produit a besoin d’être défendu car il a fait l’objet de plusieurs attaques de la part de la réglementation. »
EXEMPLE EN LIMOUSIN
Une autre bataille c’est d’encourager davantage — même si il est bien entamé — le retour de la matière dans les collections de prêt-à-porter. « Les différents acteurs de la filière laine ont initié une démarche au niveau de la région Limousin, détaille Christian Auque, président de l’union professionnel du textile, de l’habillement et du cuir Limousin, et nous allons décliner au niveau régional la semaine de la laine ». Le chemin est long mais des éleveurs et des artisans s’associent pour animer des réseaux dans différentes régions françaises. Le Limousin en est un exemple. « La production de laine est toujours présentée comme incompatible avec la production de viande. Je pense qu’au contraire, c’est un plus. L’éleveur peut encore obtenir de meilleurs prix à condition de travailler sur la qualité » explique Nadine Singeot, experte lainière dans le Limousin.
« L’industrie textile française en général et l’industrie lainière française en particulier ont souffert mais ne sont pas mortes » souligne Olivier Segard, qui dirige la société Segard Masurel, société de négoce de laine installée en France, Belgique, Australie, Nouvelle-Zélande et Afrique du Sud. « On peut dire que la production commence pratiquement à se stabiliser à fin 2011 en France et un effort est fait pour privilégier la qualité au détriment de la quantité. On constate un retour de la laine dans les collections ce qui est plutôt une bonne nouvelle » constate pour sa part Hubert du Potet, délégué général de la FFILC.