« Nous proposons des plus-values pour nos productions de porc en filière »
La coopérative Agrial propose à ses adhérents éleveurs de porcs un ensemble de solutions pour valoriser leur production.
La coopérative Agrial propose à ses adhérents éleveurs de porcs un ensemble de solutions pour valoriser leur production.

Première coopérative agricole et agroalimentaire française, Agrial mobilise ses forces pour améliorer le revenu de ses adhérents producteurs de porcs.
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« Nous sommes dans une démarche de partenariats qui permettent une valorisation des produits par des plus-values et des prix indexés sur le coût de revient », affirme Jean-Luc Fourmond, directeur des filières porc et volaille d’Agrial.
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Aujourd’hui, 65 % de la production des adhérents porcs est engagé dans ces filières dont six qui sont indexées au prix de revient. « La diversité de production de nos douze sites de transformation de charcuterie et de boucherie nous permet d’équilibrer la carcasse et de valoriser le travail de nos adhérents », complète Stéphane Poyac, directeur de la branche viandes d’Agrial.

C’est dans ce contexte que la coopérative normande a lancé une filière caractérisée par un fort lien au sol. Appelée dans nos fermes (DNF), elle a été coconstruite avec les adhérents, les équipes techniques de l’OP et les outils de transformation de la branche viandes d’Agrial. « Cette filière entend promouvoir un modèle agricole plus résilient et valoriser l’engagement en faveur de pratiques d’élevage et de culture vertueuses », souligne Stéphane Poyac. La démarche est valorisée à travers un ensemble de produits de charcuterie, dont le jambon à l’ancienne produit par les salaisons Tallec à Bannalec (Finistère), commercialisé en grande distribution.
Valorisation du lactosérum
Les dirigeants de la coopérative mettent aussi en avant la valorisation du lactosérum issu des outils Eurial, la branche lait d’Agrial. « L’utilisation de ce produit pour répondre au cahier des charges IGP Saucisse de Morteau en est un parfait exemple », se réjouit Jean-Luc Fourmond. « Par ailleurs, il permet de réduire le coût de revient de 4 à 5 centimes d’euro par kilo. » Pour cela, l’ensemble des lactosérums issus des usines Eurial sont analysés. « Leurs valeurs sont paramétrées dans le logiciel de formulation utilisé par les conseillers FAF pour répondre aux besoins de croissance des animaux. » En parallèle à toutes ces valorisations de la production, Agrial met l’accent sur l’accompagnement financier des projets de ses adhérents. Quant aux jeunes installés, ils bénéficient également du plan Agriboost de la coopérative. « Ce plan permet de financer leur capital social et leur apporte des aides sur les offres et les services d’Agrial », conclut Jean-Luc Fourmond.