Aller au contenu principal

Maïs et fusariose des épis : deux types de « Fusarium » pour une maladie

Deux groupes de Fusarium s'attaquent aux épis de maïs. Leurs symptômes sont différentiables et les conditions de leur développement ne sont pas identiques.

La fusariose des épis du maïs est une maladie complexe. Plusieurs pathogène peuvent en être la cause. Ils sont séparés en deux groupes : Fusarium graminearum qui produit le déoxynivalénol (DON) et la zéaralénone comme mycotoxines et les Fusarium de la section liseola (ex moniliforme) dont certains produisent des fumonisines. Les conditions de leur développement ne sont pas identiques. Fusarium graminearum contamine les maïs à la floraison femelle, surtout s’il pleut pendant ce stade. Fusarium liseola intervient plus tard en profitant de blessures (insectes foreurs…) sur les épis comme portes d’entrées et ce pathogène se contente d’une humidité faible pour les contaminations.

Ces maladies s’attaquant aux grains de maïs peuvent être différenciées selon leurs symptômes. Fusarium graminearum se caractérise par un mycélium blanc à rose progressant sur l’épi par couronnes successives à partir du sommet. Fusarium liseola se développe à partir de points isolés sur l’épi.

À noter que la tolérance variétale à la fusariose des épis notée par le Geves et Arvalis ne concerne que Fusarium graminearum. Le développement de Fusarium de la section liseola est lié souvent à des attaques d'insectes foreurs, indépendamment du comportement des variétés. Par ailleurs, la présence de mycotoxine n’est pas toujours corrélée au niveau d’importance de la maladie. Malgré tout, Arvalis a clairement établi que la teneur en DON était la plus forte quand l’on utilisait des variétés sensibles à la fusariose, surtout quand on se situait sur une classe de risque élevé en DON. Outre la production de mycotoxines, les fusarioses peuvent avoir un impact sur le rendement en grains, de 5 à 10 q/ha.

Les plus lus

<em class="placeholder">Antoine Allard, céréalier à Vars, en Charente.</em>
Transmission : « Je souhaite un repreneur qui maintiendra mon exploitation en Charente indépendante et viable »

Antoine Allard est céréalier à Vars, en Charente. N'ayant pas de repreneur familial, il a décidé de se faire accompagner…

<em class="placeholder">Guillaume Bodet est agriculteur à Aufferville, en Eure-et-Loir devant son gîte à la ferme </em>
« Mon gîte à la ferme en Eure-et-Loir rapporte un revenu équivalent à la location d’un petit non-meublé à l’année »
Guillaume Bodet est agriculteur à Aufferville, en Eure-et-Loir. Il loue son gîte à la ferme à des touristes mais il vise surtout…
<em class="placeholder">Emmanuel Puaud, agriculteur à Rom (79) travaillant sur la trémie d&#039;un semoir</em>
« Je ne lésine pas sur les moyens de lutte contre les taupins et les oiseaux dans les Deux-Sèvres pour préserver mes 100 euros par hectare investis dans les semences de tournesol »
Agriculteur à Rom dans les Deux-Sèvres, Emmanuel Puaud est confronté aux attaques de taupins et d’oiseaux sur ses tournesols.…
Vidéo : comment entretenir un fossé dans les règles ?

Un fossé doit être entretenu pour permettre le bon écoulement de l’eau et réduire les risques d’inondations des parcelles…

<em class="placeholder">Angélique Le Borgne, agricultrice à Saumeray (Eure-et-Loir) au milieu d&#039;un champ</em>
« Je réalise mes meilleures marges avec le lin oléagineux en 2024 sur mon exploitation d’Eure-et-Loir »

Agricultrice à Saumeray, en Eure-et-Loir, Angélique Le Borgne a introduit le lin oléagineux de printemps dans sa rotation…

Agriculteurs devant un tracteur.
Matériel agricole : neuf ou occasion, comment bien raisonner son investissement ?

Face à l’explosion des coûts de mécanisation et à des trésoreries en souffrance, choisir d’investir dans du matériel…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 96€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Grandes Cultures
Consultez les revues Réussir Grandes Cultures au format numérique sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Grandes Cultures