Une enrouleuse de fil
Martin Raucoules, salarié du Domaine Gayrard à Milhavet dans le Tarn et Adrien Fraysse, vigneron à Villeneuve-sur-Vère ont conçu cette enrouleuse de fil.
Martin Raucoules, salarié du Domaine Gayrard à Milhavet dans le Tarn et Adrien Fraysse, vigneron à Villeneuve-sur-Vère ont conçu cette enrouleuse de fil.



1 - Les deux bricoleurs ont utilisé des chutes de tubes et de fers plats pour construire le châssis trois points et le support de la bobine. Les poulies, les paliers et l’arbre de transmission en sortie du cardan sont issus d’une vieille faucheuse. Couplées à une courroie, les poulies ont été dimensionnées pour que la bobine tourne au régime de 60 tr/min.
2 - Une douzaine de tubes et des fers plats ont été assemblés pour constituer la bobine. Sa forme est légèrement conique pour faciliter la sortie du fil enroulé. Servant de bordure de bobine, la croix arrière, fixée par une vis (ou écrou ?) papillon maison, se monte et démonte rapidement.
3 - Sur le côté, un levier permet de guider le fil lors de l’enroulage.
4 - L’opérateur actionne d’une main l’outil depuis une commande de prise de force sur l’aile du tracteur et gère le bon enroulement du fil à l’aide du levier guide-fil. Lorsque l’extrémité du fil approche, la prise de force est coupée et la fin de l’enroulement est réalisée manuellement. Sur la bobine, plusieurs encoches permettent de faire passer des liens pour solidariser le fil enroulé.
5 - Côté sécurité, si jamais le fil s’accroche dans un pied de vigne, la courroie se met à patiner. Pour des questions de dimensions de courroies, Martin Raucoules n’est pas parvenu pour le moment à insérer un tendeur de courroie (qui était présent sur le premier prototype). La sécurité pourrait également être améliorée avec des disques à la place des croix sur les bords de bobine, afin de réduire le risque de se faire happer.
Ludovic Vimond
A savoir
Coût : 200 euros
Temps : 20 heures
Difficulté : moyenne