Semoir de précision - Latitude GPS
Réduire les charges de mécanisation et les apports d’engrais avec le semoir Horizon DSX
Dans l’Yonne, Fabrice Martiré a converti 70 % de ses terres à l’agriculture de conservation. Pour ses semis, son choix s’est porté sur un semoir Horizon DSX proposé par Latitude GPS, la marque créée par le pionnier de l'agriculture de conservation, l'Anglais George Sly. Ses résultats technico-économiques sont impressionnants : baisse des phytos, des charges de mécanisation, du temps de tracteur. Le semoir Horizon DSX, commercialisé par Latitude GPS, est aussi polyvalent.
Dans l’Yonne, Fabrice Martiré a converti 70 % de ses terres à l’agriculture de conservation. Pour ses semis, son choix s’est porté sur un semoir Horizon DSX proposé par Latitude GPS, la marque créée par le pionnier de l'agriculture de conservation, l'Anglais George Sly. Ses résultats technico-économiques sont impressionnants : baisse des phytos, des charges de mécanisation, du temps de tracteur. Le semoir Horizon DSX, commercialisé par Latitude GPS, est aussi polyvalent.
Fabrice Martiré, installé sur 510 hectares, a débuté le semis direct en 2017. Une année compliquée économiquement l’avait convaincu de modifier son système. L’agriculteur poursuit deux objectifs : réduire les charges de mécanisation et les apports d’engrais. L’exploitant a revendu sa charrue, son combiné de semis et ses outils de travail superficiels du sol. Il a conservé un déchaumeur à disque et un fissurateur pour les terres hydromorphes. Ses charges de mécanisation s’en ressentent et chutent de 600 à moins de 400 euros par hectare. Le recours au désherbage, aux insecticides et aux fongicides baisse aussi. « Je ne fais plus de traitement anti-graminé au printemps. Le poste désherbage est réduit d’un tiers ; ma facture phyto également », précise Fabrice Martiré. Dernier gain, un temps de travail à la baisse. Les heures de traction sont passées de 1 600 heures par an à moins de 1 000 heures, avec une consommation de carburant de 50 litres par hectares contre 90 litres précédemment.
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Un semoir Horizon DSX qui demande peu de puissance
Pour aboutir à ces résultats, l’agriculteur a écouté George Sly, agriculteur anglais et créateur de l’entreprise Horizon. Après une tentative de semis direct en 2009 avortée par manque de formation, Fabrice Martiré a acquis un premier semoir en 2017. En 2020, son choix s’est porté sur l’Horizon DSX. Sa décision est motivée par l’élément semeur. Les disques inclinés à 10° limitent le besoin de puissance. Un tracteur de 180 CV et de 8 tonnes tire donc le semoir de 6 mètres. « On soulève juste une languette de terre sous laquelle on place la graine. L’Horizon DSX travaille également avec une pression sur l’élément semeur réduite, de l’ordre de 25 à 35 bars. »
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Chasse débris et cuve à engrais liquide
Toujours selon les conseils de George Sly, Fabrice Martiré a équipé son semoir d’une cuve à engrais liquide. « Le phosphore est assimilé directement par la plante dans les sols à plus de 8 de pH. La rétrogradation est moins rapide qu’avec des engrais granulés », constate l’agriculteur. L’Horizon DSX peut également être équipé d’un chasse débris rotatif devant l’élément semeur. Ce choix nécessite d’être réfléchi. « En 2021, nous avons eu des sols humides longtemps avec des volumes de pailles vertes supérieurs à 7 tonnes par hectare. Je pense donc m’équiper pour semer des petites graines types colza dans des profondeurs réduites », conclut Fabrice Martiré.