« Avec mon cueilleur à tournesol, je fauche sous les capitules et broie au ras du sol »
Matthieu Duplaix est un inconditionnel du cueilleur spécifique pour la récolte du tournesol. Il a récemment investi dans un modèle Olimac Drago Gold équipé d’un broyeur de tiges ajustable en hauteur.
Matthieu Duplaix est un inconditionnel du cueilleur spécifique pour la récolte du tournesol. Il a récemment investi dans un modèle Olimac Drago Gold équipé d’un broyeur de tiges ajustable en hauteur.
« Avec mon cueilleur à tournesol équipé d’un broyeur hydraulique ajustable en hauteur, je peux broyer au ras du sol et couper sous les têtes, apprécie Matthieu Duplaix, agriculteur et entrepreneur à Azay-Le-Ferron dans l’Indre. Grâce à cet équipement, j’ai gagné en débit de chantier, car la moissonneuse-batteuse n’est plus encombrée par les tiges. » L’exploitant utilise pour la première saison le cueilleur Drago Gold du fabricant italien Olimac. Il récolte une trentaine d’hectares sur sa ferme et jusqu’à 180 hectares en prestation, selon les années. Cette campagne, les rendements observés par l’agriculteur sont plutôt bons. « Malgré les pertes à la levée dues aux attaques de pigeons et de lièvres, et le manque cruel d’eau, nous observons en moyenne 30 quintaux par hectare. Les meilleures années nous atteignons 35 à 40 quintaux et jugeons que c’est correct dès 25 quintaux. »
Une récolte plus propre
L’agriculteur considère que le cueilleur spécifique tournesol donne le meilleur résultat. « Je l’utilise depuis toujours et c’est pour moi l’outil idéal en conditions de récolte versée. Il m’a d’ailleurs permis de décrocher des chantiers les années difficiles. » Le Drago Gold d’Olimac de Matthieu Duplaix affiche une largeur de travail de 5,40 mètres (neuf rangs espacés de 60 cm). Il est monté sur une Claas Lexion 540 et a remplacé un modèle de 4,20 mètres (7 rangs à 60 cm), qui n’était pas équipé de broyeur. « Comme la moissonneuse-batteuse à six-secoueurs de 310 chevaux n’a que les capitules à traiter, elle n’a pas de difficulté avec le cueilleur plus gros. Les systèmes de séparation et de nettoyage étant moins chargés, la récolte est plus propre. De surcroît, c’est plus agréable de travailler plus large lors du détourage des parcelles, car cela dégage davantage de place pour les manœuvres. » La récolte s’opère à une vitesse allant de 4 à 7 km/h selon le rendement et le débit de chantier se situe entre 2 et 3,5 hectares par heure.
Un passage de broyeur économisé
Le fait de broyer au ras du sol présente aussi l’avantage de protéger la moissonneuse-batteuse. « Sans broyeur ajustable en position, les tiges de tournesol coupées hautes sont agressives. Elles abîment les pneus, les flexibles hydrauliques et peuvent arracher les circuits électriques sous la machine. » L’agriculteur souligne également qu’il économise désormais un passage de tracteur avec broyeur. « Nous cultivons de la luzerne et du persil sous couvert du tournesol. Grâce au broyage désormais réalisé à la récolte, les roues de la moissonneuse-batteuse ne plaquent plus au sol de grandes tiges que le broyeur derrière tracteur n’arrivait pas à réduire. Cela procure un réel avantage en limitant les problèmes de bourrage lors des opérations de binage que nous rencontrions auparavant. »
Jusqu’à 1,50 m d’écart entre le broyeur et la coupe
Le cueilleur Drago Gold d’Olimac se caractérise par son broyeur ajustable en hauteur, qui permet de faucher jusqu’à 1,50 mètre de haut et de broyer au ras du sol. Cette tête de récolte n’est pas équipée de rouleaux épanouilleurs comme les cueilleurs à maïs, mais elle dispose de chaînes ramasseuses dotées de plots en caoutchouc. La coupe de la tige de tournesol est réalisée par deux disques à rotation inversée au niveau de chaque rang. Le cueilleur Drago Gold embarque une centrale hydraulique pour l’entraînement des broyeurs. Il se décline de 6 à 24 rangs et en différents interlignes à partir 50 cm.