Aller au contenu principal

L’Itavi teste un « nez » électronique pour mesurer les odeurs liées aux élevages

Le nez électronique est une technologie explorée pour détecter plus facilement et plus rapidement les odeurs liées aux élevages avicoles.

Les odeurs liées aux élevages, autour des bâtiments ou lors de la manutention des effluents, sont parfois ressentis par les riverains comme des nuisances
Les odeurs liées aux élevages, autour des bâtiments ou lors de la manutention des effluents, sont parfois ressentis par les riverains comme des nuisances

Les nuisances olfactives liées aux activités d’élevage avicoles (bâtiment et épandage des effluents) peuvent créer des tensions avec le voisinage, voire conduire à des plaintes. Dans ces situations, les éleveurs ont besoin d‘une mesure objective de la nuisance pour se défendre et montrer l’efficacité de leurs mesures de prévention ou de correction. La méthode de référence consiste à prélever un échantillon d’air et à le faire analyser en laboratoire par un jury de nez humains. Mais elle est coûteuse et implique un délai entre prélèvement et analyse. L’Itavi a donc recherché une alternative fiable, simple et peu coûteuse, en testant un nez électronique constitué de capteurs qui détectent les molécules odorantes responsables des nuisances.

Prometteur, mais encore à affiner

Des tests d’évaluation ont été réalisés dans 35 élevages de poulets de chair, de canards à rôtir et de poules pondeuses, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du bâtiment, et à des distances allant jusqu’à 100 m. L’appareil fournit une intensité olfactive, ainsi qu’une « signature » sous la forme d’un graphique « radar » spécifique de l’odeur. Ces résultats ont été comparés à la méthode de référence. Ils montrent que les nez électroniques sont intéressants pour détecter les nuisances odorantes à forte intensité, mais qu’ils demandent encore des développements pour un usage en toute situation, notamment à l’extérieur. C’est pourquoi, un concentrateur d’odeurs est en cours de mise au point. Des améliorations méthodologiques sont aussi nécessaires pour la mesure « à blanc » et pour limiter les interférences avec l’hygrométrie.

Les plus lus

Pascal Le Fur, 42 ans, est associé avec son frère Nicolas, 39 ans, sur une exploitation assise sur deux piliers : les grandes cultures (370 ha) et la volaille de chair (4 ...
« Je vise la performance avec mon quatrième poulailler »

À la frontière du Loiret et de l’Yonne, Pascal Le Fur de la Scea les Taupines a étendu son site avicole à 4900 m² pour…

Space 2024 - Notre sélection de conférences en filière avicole
Space 2024 - Notre sélection de nouveautés pour la filière volaille 

Les actualités présentées par les exposants portent notamment sur la gestion du pou rouge, l’hygiène de l’eau, le confort…

Carte interactive - Un troisième foyer de grippe aviaire en Bretagne

Un troisième foyer de grippe aviaire a été officieusement confirmé ce lundi 2 septembre à la pointe de la Bretagne, après…

En Alsace, les Couvoirs de l’Est fermeront fin septembre

L’entreprise centenaire de la famille Scherbeck qui produit des poussins fermiers à Willgottheim arrête l’accouvage sur…

Un foyer de grippe aviaire confirmé dans le Morbihan

La direction générale de l'Alimentation (ministère de l'agriculture) a confirmé en fin de matinée la suspicion clinique qui…

La ligne d'eau est à la bonne hauteur. Une ligne trop basse pousse le poussin à se contorsionner ou à boire sur le côté, avec le risque de gouttes tombant dans la ...
4 points clés pour assurer un bon accès à l'eau des volailles, sans gaspiller

Bien régler la hauteur et la pression des pipettes est essentiel, en particulier au démarrage, pour assurer un bon accès à l’…

Publicité
Titre
je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Volailles
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Volailles
Newsletter COT’Hebdo Volailles (tendances et cotations de la semaine)