Exportation
L’Europe demeure la première destination des fruits et légumes français
Le plan de relance export agroalimentaire a été présenté le 22 octobre. Business France préconise de se focaliser sur les pays limitrophes concernant les fruits et légumes.
Le plan de relance export agroalimentaire a été présenté le 22 octobre. Business France préconise de se focaliser sur les pays limitrophes concernant les fruits et légumes.
Le 22 octobre, Business France a organisé une webconférence dédié à la relance de l’exportation agroalimentaire. Cette conférence a été l’occasion de faire le point de l’activité export en période de la Covid-19. Des entreprises ont fait part de leurs expériences. Adeline Saillant, directrice export de Prosain (conserves de fruits et légumes bio), a fait un constat balancé de la période : « La limitation des déplacements a changé notre relationnel client en accentuant l’écoute et une vision optimiste. À l’export, les difficultés d’acheminement ont été un handicap certain. Durant l’été, l’accord commercial avec Singapour a ouvert de nouvelles opportunités ».
L’Europe, premier client pour les fruits et légumes français
Business France a aussi édité son traditionnel livre blanc « Où exporter en 2021 ? », marqué par les perturbations engendrées par la Covid-19. L’agence préconise de fidéliser les clients européens (pour les fruits) ou de se recentrer sur eux (pour les légumes). En effet, 90 % des fruits français et 70 % des légumes sont exportés sur les pays limitrophes. Pour Business France, des marchés comme la Pologne, la République tchèque ou l’Italie sont à considérer. Et il y a des raisons à cela. En République tchèque, la baisse du pouvoir d’achat post-Covid pourrait ouvrir des opportunités pour les produits de base comme les fruits et légumes. Le bio est en pleine expansion en Pologne (premier marché pour l’Europe de l’Est).
Les aides à la relance pour les exportateurs
Le gouvernement entend bien épauler les exportateurs dans la relance. Durant la conférence, Julien Denormandie, ministre de l’Agriculture, et Franck Riester, ministre délégué chargé du Commerce extérieur ont détaillé le dispositif : carte interactive « infos service secteur » (veille économique et réglementaire), « chèque relance export agro » (2 500 € pour des prestations d’accompagnement à l’export sur les salons internationaux), déploiement mondial de la marque « Taste France » (avec la création d’un dispositif à destination des professionnels via Tastefranceforbusiness.com), moyens renforcés pour l’assurance prospection (Bpifrance), chèque de 5 000 € pour le recrutement d’un VIE…