Aller au contenu principal

SIA 2024 : une blonde d'Aquitaine explose les scores des enchères à 28,40 euros le kilo de carcasse

Au Salon de l’Agriculture, l'association Blonde Pays d'Oc a organisé sa fameuse vente prestige ce lundi 26 février 2024. À la suite d'un mouvement de panique dans les stalles, les enchères des femelles de boucherie se sont tenues exceptionnellement en catimini dans les allées. Privés de l'accès au ring, les éleveurs craignaient que l'incident leur porte préjudice. Le sort a heureusement été conjuré, avec l'atteinte d'un record absolu à 28,40 euros le kilo de carcasse. 

L'évènement avait très mal démarré pour l'association Blonde Pays d'Oc, à l'initiative de la vente aux enchères des femelles de boucherie blondes d'Aquitaine, avec le soutien de France Blonde d’Aquitaine sélection. Alors que les sièges étaient déjà presque pleins autour du ring de présentation, ce lundi 26 février, les organisateurs annoncent qu'aucune vache ne pourra défiler devant le grand public. En effet, l'une des cinq bêtes sélectionnées, à la suite d'un mouvement de panique, s'est blessée dans les stalles, privant toutes les autres d'accéder au ring, par mesure de sécurité. 

Lire aussi | SIA 2023 : cinq blondes d’Aquitaine vendues aux enchères dont une graciée par son acquéreur

Une vente à main levée improvisée dans les allées du salon

Pas question pour autant d'annuler la vente pour les organisateurs. En quelques minutes seulement, ils regroupent les acheteurs sous la bannière de la race, pour des enchères à main levée, à huit clos. Heureuse surprise pour les propriétaires, tous les clients présents demandent le maintien à la vente de la vache accidentée, en s'accordant sur un délai supplémentaire pour qu'elle se rétablisse à son retour du salon, tranquillement à domicile. 

Contre toute attente, au vu des conditions improvisées et loin d'être optimales, les prix montent en flèche jusqu'à atteindre le record absolu de 28,40 € le kilo de carcasse (soit 17 500 à 18 000 €/tête). C'est Réception, appartenant au Gaec Cransac dans le Tarn, qui décroche le top price

Réception, née le 14 novembre 2020 et pesant 991 kg, est adjugée à la boucherie San Martinu à Porto-Vecchio en Corse-du-Sud. Elle est engagée dans la filière Label Rouge (APBA). © L.Pouchard
Nara, de l'EARL de l'Espérance (Côtes-d'Armor), est née le 28 octobre 2017 et pèse 1 104 kg. Elle a été vendue 22,40 €/kg de carcasse à Quintin Viandes (Côtes-d'Armor). © L.Pouchard
Pocahontas, du Gaec du Camp de la Salle (Haute-Garonne), est née le 21 septembre 2019 et pèse 1 090 kg. Son élevage a la particularité d'être en agriculture biologique. Elle a été vendue 18,60 €/kg de carcasse au Super U à Pignan (Hérault). © L.Pouchard
Polka, du Gaec La Cassine (Mayenne), est née le 25 septembre 2019 et pèse 1 015 kg. Elle a été vendue 16,20 €/kg de carcasse à la boucherie du Centre Mellier Père et Fils à Eu (Seine-Maritime). © L.Pouchard
Onduline, du lycée agricole Dax-Oeyreluy (Landes), est née le 31 mai 2018 et pèse 925 kg. Bien que légèrement blessée à la suite d'un soubresaut dans sa stalle, cette vache a été vendue 19,00 €/kg de carcasse au Leclerc Saint Pol de Léon (Finistère) et au Super U de Plouharnel (Morbihan). © L.Pouchard

Au final, toutes les vaches ont trouvé preneur pour une moyenne de vente établie à 20,92 €/kg de carcasse, contre 17,96 € l'année passée.

Lire aussi | SIA 2024 : une vache limousine label rouge adjugée 9 700 euros aux enchères

Les plus lus

génisse parthenaise vêlage veau
Élevage bovin : l’épigénétique ouvre un nouveau champ pour la sélection

L’épigénétique, science qui étudie les changements dans l’expression des gènes, est en plein développement. Des recherches…

La date de déclaration constitue un levier non négligeable face à la refonte des aides animales, pour les éleveurs n’étant pas plafonnés par le seuil des 120 UGB ou ...
Baisse des aides PAC en élevages bovins viande : une optimisation efficace en choisissant sa période de déclaration

Avec l’entrée en vigueur des nouvelles aides bovines, il semble nécessaire de bien comprendre leur fonctionnement afin d’…

Christian Bajard, éleveur de 105 vaches allaitantes charolaises en exploitation individuelle sur 147 hectares dont 17 ha labourables à Saint-Symphorien-des-Bois (71)
Aide à l'UGB : « Avec la nouvelle PAC, j’ai perdu 4 500 euros d’aides »

Christian Bajard, éleveur de 105 vaches allaitantes charolaises en exploitation individuelle sur 147 hectares, témoigne des…

charolaise taureau vache prairie
Epigénétique en élevage bovin : limiter le stress des reproducteurs mâles et femelles

Yann Martinot, directeur technique d'Elvup, explique comment on peut d'ores et déjà tenir compte en élevage avec des mesures…

Dans les élevages mixtes allaitant-équin, la troupe type est de 6,5 juments et le ratio atteint 1 poulinière pour 19 vaches.
Vaches allaitantes et chevaux de trait, la symbiose originale du Massif central

Les élevages de chevaux de trait du Massif central sont pour moitié associés aux bovins allaitants. Si la passion des éleveurs…

Ferme Les Bordes à Saint-Martin-Laguépie dans le Tarn chez Sandrine Chambert-Cayre.
Bâtiment d’élevage : « J’ai choisi une stabulation en bois abritant fumière et fabrique d’aliment »

À la ferme Les Bordes dans le Tarn, Sandrine Chambert-Cayre vient d’acquérir un nouveau bâtiment tout en bois avec stabulation…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande