Aller au contenu principal

MHE : l’État précise les modalités du soutien financier aux éleveurs impactés

Dans un communiqué publié le 19 janvier, le ministère de l’Agriculture a précisé les modalités du soutien financier aux élevages touchés par la maladie hémorragique épizootique (MHE). Les frais vétérinaires et les mortalités seront pris en charge par l’État à 80 %.

© V. Philis

« L’État remboursera 80 % des frais de soins vétérinaires et indemnisera à hauteur de 80 % les animaux morts » de la maladie hémorragique épizootique (MHE), et ce « pour l’ensemble des foyers constatés jusqu’au 31 décembre 2023 », annonce le ministère de l’Agriculture dans un communiqué de presse le 19 janvier.

Ces aides s’ajoutent à la prise en charge des tests PCR de confirmation de la maladie

Pour les cas confirmés après le 1er janvier 2024, « la solidarité professionnelle prendra le relais, avec l’appui de l’État », détaille la Rue de Varenne. Le fonds de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE) « indemnisera au même taux les frais vétérinaires et les animaux morts ».

Les éleveurs « pourront déposer leurs dossiers d’indemnisation dès le début du mois de février ». Très attendues, ces aides s’ajoutent à la prise en charge des tests PCR de confirmation de la maladie, annoncée début novembre (lire l’encadré). Le principe de ces indemnisations avait été acté par Marc Fesneau à l’automne, mais il manquait encore leurs modalités précises, qui viennent d’être présentées aux responsables professionnels le 19 janvier.

Arrivée fin septembre en France, pour la première fois, la MHE a provoqué 3 764 foyers dans le sud et l’ouest du pays, selon le dernier bilan au 18 janvier. Les « premières enquêtes de terrain » montrent que 10 à 15 % des bovins « expriment des signes cliniques en cas de contamination d’un élevage » par la MHE (avec une mortalité de 1 % dans les élevages contaminés).

À savoir

« Depuis l’apparition des premiers foyers, pour soulager la trésorerie des éleveurs impactés par la MHE, les analyses PCR et les frais vétérinaires pour la réalisation du prélèvement en cas de suspicion clinique sont intégralement pris en charge par l’État. Par ailleurs, pour ceux des élevages qui connaissent des difficultés de trésorerie, les mécanismes de droit commun d’exonération partielle de TATFNB, à la main des préfets, ou de report de charges sociales par la MSA, peuvent intervenir », précise le ministère de l’Agriculture.

Les plus lus

<em class="placeholder">boeufs croisés limousines angus </em>
Croisement limousin x angus : des résultats qui bousculent les modèles

Connue pour élever un troupeau limousin bio en autonomie alimentaire depuis plus de vingt ans, la ferme expérimentale de…

<em class="placeholder">Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, 169 ha de SAU, 55 vêlages en race charolaise, 1 600 m² de volailles de chair</em>
Veau dévoré dans la Sarthe : « Je déplore un manque de considération total des autorités »

Maxime Couillard, situé à Jauzé dans la Sarthe, a retrouvé le 15 septembre dernier l’un de ses veaux dévoré dans une…

%agr
Rouge des prés : « Combiner conduite économe et revenu avec un troupeau mixte »

Mathieu Chauvé et Florent Cesbron, éleveurs de rouges des prés dans le Maine-et-Loire, valorisent au mieux le potentiel…

vaches parthenaises veaux prairie
Revenu : les arbitrages à faire pour profiter de la déduction fiscale de 150 euros par vache

La déduction fiscale de 150 euros par vache s’applique encore en 2024. Le nombre de vaches à engager, la date de…

<em class="placeholder">Eleveur dans le camembert de sa contention constuite à l&#039;intérieur du bâtiment d&#039;élevage</em>
Bâtiment : « J’ai construit ma contention à l’intérieur du bâtiment pour plus de sérénité »

Au Gaec des Reclous, dans la Creuse, les éleveurs ont construit leur contention en demi-camembert dans le bâtiment d’élevage…

<em class="placeholder">Xavier Ferrand, engraisseur de jeunes bovins dans l&#039;Allier, a créé son mélange d&#039;huiles essentielles pour renforcer les défenses immunitaires des taurillons en atelier ...</em>
Maladies respiratoires des bovins : « J’utilise quatre fois moins d’antibiotiques grâce aux huiles essentielles et à la phytothérapie »

Le Gaec de la Sioule, dans l’Allier, a divisé par quatre son utilisation d’antibiotiques en atelier d’engraissement depuis que…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande