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Les sept points à vérifier pour choisir le bon chien de protection

L’achat d’un chien de protection n’est pas anodin, et comme pour tout autre animal, il est nécessaire de vérifier que sa situation soit en règle mais également que son comportement soit cohérent avec le rôle qui va lui être confié.

Un chiot peut être vendu au moment de son sevrage, c’est-à-dire autour de sa huitième semaine de vie. À ce moment-là, il aura d’ores et déjà vécu au sein de sa portée, à proximité du troupeau et aura été également en contact avec des humains.

Pour choisir son futur chien de protection, il est nécessaire d’observer la portée, il faut que celle-ci comporte au moins deux chiots, et de préférer le chiot le mieux socialisé, c’est-à-dire qu’il communique avec les autres chiens et a commencé à construire des relations avec ceux-ci.

Imprégné au troupeau et familiarisé avec son entourage

Le chiot doit également être né en bergerie afin qu’il soit dès la naissance imprégné au troupeau, c’est-à-dire que celui-ci définit l’environnement du chiot. Pour lui, le contact avec l’espèce à protéger va modeler son comportement futur et le chiot va développer son sens de la protection.

Le chiot doit être familiarisé avec les humains et réagir correctement à différents stimuli sonores et visuels. L’humain doit être connu du chien par habituation, c’est-à-dire qu’il va quotidiennement le manipuler et toucher différentes parties du corps, pour le peser, le nourrir. Ces prises de contact doivent être de courte durée et se dérouler dans le calme.

En cas de bruits soudains (engins agricoles, radio, etc.) ou de passage de personnes, le chiot ne doit pas montrer d’inquiétude ou d’excitation particulière. Il doit également être familiarisé avec la présence de chiens autres que sa mère et sa fratrie (notamment les chiens de conduite).

Identification et documents obligatoires

Le chiot doit absolument être identifié, par puce ou tatouage (vérifier dans le pavillon de l’oreille ou à l’intérieur de la cuisse). C’est une obligation légale, qu’il s’agisse d’une vente ou d’un don de chien. L’identification doit être réalisée par un vétérinaire et reste à la charge du cédant. L’acheteur doit par ailleurs s’assurer que le chiot en question ait bien l’âge minimum requis pour une cession, qui est de huit semaines.

Le chiot doit avoir reçu une primo-vaccination concernant la maladie de Carré, l’hépatite de Rubarth, la parvovirose, la leptospirose et la parainfluenza. Son état sanitaire doit être irréprochable (v. encadré).

Enfin, le nouveau propriétaire du chiot doit s’assurer d’avoir en sa possession plusieurs documents : le certificat vétérinaire de la bonne santé de l’animal, le document de traçabilité qui indique si le chiot est pucé ou tatoué, le carnet de santé et de vaccination du chien, l’attestation de vente et éventuellement le certificat de naissance avec le numéro de LOF provisoire ou celui de dossier d’inscription de la portée à la Société Centrale Canine.

Réussir l’arrivée du chiot sur la ferme

En premier lieu, choisissez un nom pour votre chien. Il doit être court, facile à prononcer et ne pas ressembler phonétiquement à un ordre. Prévoyez un collier, sur lequel vous mentionnerez vos coordonnées. L’entourage doit être averti du rôle du chien de protection, qui ne sera en aucun cas traité comme animal de compagnie. Prévenez également le voisinage, en expliquant comment le chien effectuera son travail, pourquoi vous en avez besoin, etc. Le message doit être particulièrement transmis aux propriétaires de chiens de compagnie qui pourraient venir à proximité du troupeau. Des panneaux d’informations à placer à proximité des zones de pâturage où les chiens de protection travailleront sont disponibles sur demande à la DDT (M).

Le saviez-vous ?

Un mois de garantie sur les chiots

L’acheteur d’un chiot bénéficie d’une garantie sanitaire d’un mois. En effet, si le chiot vient à mourir dans ce délai après son arrivée sur l’élevage, des suites d’une maladie contractée dans l’élevage de naissance, l’acheteur pourra être remboursé ou pourra remplacer l’animal. La vente peut également être annulée si le chiot présente un prognathisme ou une monorchidie (absence d’un testicule).

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